(Agence Ecofin) - Encouragée par ses succès sur le projet burundais Gakara, la compagnie minière Rainbow Rare Earths se tourne vers le Zimbabwe pour consolider son portefeuille et élargir son empreinte sur les terres rares. Elle a annoncé en fin de semaine dernière qu’elle a obtenu 10 titres miniers couvrant une superficie de 12,6 km2 au nord de l’ex-Rhodésie du Sud.
Les claims miniers couvrent des corps de type « carbonatite », une roche à laquelle sont souvent associés des gisements de terres rares. Les zones, bien qu’elles n’aient pas fait l’objet d’exploration historique pour les terres rares, ont été prospectées pour le phosphate.
« Alors que nos licences stratégiques au Burundi sont sur la bonne voie, la compagnie s’est stabilisée et je crois que c’est une excellente opportunité de diversifier le portefeuille, avec peu de risque et un investissement minimal », a commenté le PDG George Bennett.
La société commencera ses activités dans le pays par un programme d’exploration comprenant cartographie géologique, échantillonnage et analyse. Le but sera de produire un rapport d’interprétation axé sur le potentiel en terres rares, notamment la taille, les teneurs et la minéralogie.
Si le Zimbabwe est bien connu pour ses richesses minérales (or, charbon, métaux du groupe du platine, diamants), il existe peu de données sur le potentiel de son sous-sol en terres rares. Parmi les rares informations existantes, citons un rapport de l’US Geological Survey, qui décrit le gisement Kapfrugwa comme « probablement une carbonatite métamorphique contenant plusieurs milliers de parties par million de cérium et de lanthane ».
Louis-Nino Kansoun
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