(Agence Ecofin) - Grâce aux travaux d’exploration menés depuis l’année dernière à Monte Muambe, Altona Rare Earths a identifié plusieurs cibles avec des teneurs importantes en terres rares. Une estimation de ressources est la prochaine étape, afin d’avancer dans le développement potentiel d’une mine.
La junior minière britannique Altona Rare Earths a annoncé le vendredi 19 août la réalisation d’une première estimation de ressources à son projet de terres rares Monte Muambe. Les travaux, dont les résultats seront publiés au premier trimestre 2023, seront financés en partie par une récente levée de fonds.
En attendant sa cotation sur la bourse de Londres prévue pour la fin du mois de septembre 2022 au plus tard, la société a en effet levé 1,1 million de livres sterling (1,29 million $) grâce à l’émission de 13,75 millions d’actions ordinaires. Ces nouveaux titres de propriété d’Altona seront disponibles une fois que l’introduction en bourse sera effective.
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— AltonaRareEarths (@AltonaRareEarth) August 19, 2022
??????? ??? ??? ??????? ??????@AltonaRareEarth announces it has conditionally raised £1.1 million, via a placing of 13,750,000 million new ordinary shares at 8 pence each (“the Placing”).https://t.co/R0S1lzOm1i pic.twitter.com/tPT6DmTVLg
Il faut noter que la cotation à Londres, l’une des plus grandes places boursières du monde ainsi que l’une des plus convoitées par les compagnies minières, offre à Altona une exposition à une large gamme d’investisseurs capables de financer les prochains travaux de la société. Ceci d’autant plus que la junior est active sur un projet de terres rares, une ressource stratégique pour l’Europe qui cherche à réduire sa dépendance vis-à-vis du premier fournisseur mondial, la Chine.
« Altona s’est engagé à devenir un fournisseur de métaux de terres rares essentiels pour la chaîne d’approvisionnement du Royaume-Uni et de l’Europe d’ici 2026, afin de réduire la dépendance croissante vis-à-vis du marché chinois », rappelle d’ailleurs Christian Taylor-Wilkinson, DG de la société.
Au Mozambique, un succès potentiel d’Altona signifierait davantage de revenus miniers, mais aussi une empreinte plus accrue du pays sur les métaux dits verts, car essentiels à la réussite de la transition énergétique. Le pays est déjà le premier producteur africain de graphite, matériau utilisé dans les batteries des véhicules électriques.
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