(Agence Ecofin) - Le Burundi se mettra à l’école de la traçabilité sur le coltan, le wolframite et la cassitérite, après la levée, depuis début avril dernier, de l’embargo frappant la vente de ces minerais depuis 2012.
Il lancera, ce mois de mai, le projet à cet effet, suite à une convention valorisée à 850 000 $ avec une ONG internationale ayant l’expertise dans la mise en œuvre des projets de traçabilité.
Pour le Burundi, il s’agit de se mettre au diapason avec le Rwanda et surtout la RD Congo qui a lancé récemment son opération d’étiquetage de minerais, conformément à la résolution de 11 pays de la région des Grands Lacs, de bannir l'exploitation illégale des minerais de leur sous-sol.
Ce contexte sous-régional, motivé par l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), incite à faire du Burundi « le troisième pays à pouvoir mettre en place ce système de traçabilité», a estimé Côme Manirakiza (photo), ministre de l'Energie et des Mines.
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