Le Sénégal lancera son premier satellite au 1er trimestre 2024

(Agence Ecofin) - Le lancement du premier satellite sénégalais était initialement prévu pour 2021. Retardé par la pandémie de la Covid-19, le projet avait finalement dû être repoussé.

GaindeSat, le premier satellite sénégalais, sera mis en orbite au cours du premier trimestre de l’année 2024. C’est ce qu’a révélé le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) en début de semaine.

Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a réceptionné officiellement le centre de réception et de contrôle des données du programme spatial SenSat.
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— Enseignement supérieur, Recherche & Innovation SN (@Mesri_SN) October 23, 2023

Le nanosatellite a été construit pendant 3 ans par des ingénieurs et techniciens sénégalais formés par le Centre spatial universitaire de Montpellier (CSUM) dans le cadre d’un partenariat avec le gouvernement sénégalais. L’engin sera livré au MESRI le 10 novembre, puis remis à un lanceur non identifié avec qui un contrat a déjà été signé.

La construction et la mise en orbite de GaindeSat constituent la 1^ère étape du programme spatial national sénégalais dénommé « SenSAT ». Il vise à faire du secteur un véritable levier pour le développement socio-économique du pays, à travers la conception et l’exploitation d’outils dans l’espace. Le but est de satisfaire les besoins nationaux en produits et services spatiaux, et de devenir « un hub spatial pour la sous-région ».

Pour rappel, GaindeSat est un satellite d’observation de la Terre. L’analyse des données qu’il collectera devrait contribuer à améliorer la prise de décision pour la gestion des ressources naturelles et des territoires, la prévention des catastrophes naturelles, l’agriculture, etc.

Après cette étape, le gouvernement sénégalais prévoit de construire et lancer de plus gros satellites, avec d’autres applications comme les télécommunications. Il s’est récemment doté d’un centre de réception et de contrôle de données spatiales. 

Isaac K. Kassouwi

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