(Agence Ecofin) - Au Mozambique, 50 personnes ont été décapitées ces derniers jours par des militants islamistes affiliés à l’Etat Islamique, ont indiqué plusieurs témoins. L’ONU s’est dite choquée du massacre tandis que le Zimbabwe veut désormais apporter son aide dans la lutte contre ces terroristes.
Le Mozambique vient d’être une fois encore la cible d’actes de barbarie de la part des terroristes. Selon plusieurs médias locaux, des militants islamistes ont attaqué et tué plusieurs villageois à Cabo Delgado, dans le nord du pays.
Selon des sources locales, les assaillants ont mis le feu à plusieurs maisons dans la région, tuant ceux qui cherchaient à s’échapper. Des témoins indiquent que 50 personnes ont été ainsi conduites sur un terrain de football puis décapitées et découpées.
Ces actes d’une violence extrême semblent malheureusement se répandre de plus en plus dans le nord du Mozambique qui est devenu depuis quelques années maintenant un nid de « combattants » terroristes violents. Affiliés à l’Etat Islamique, ces militants recrutés notamment parmi les jeunes de la région en proie au chômage commettent des actes d’horreur.
Sur la scène internationale, les réactions de condamnation s’enchaînent. L’ONU s’est dite choquée par la brutalité de ce massacre. Emmanuel Macron condamne le « terrorisme islamiste » qui « est une menace internationale qui appelle une réponse internationale ».
Au Mozambique, plus de 50 personnes ont été décapitées, des femmes kidnappées, des villages pillés puis incendiés. Des barbares détournent une religion de paix pour semer la terreur : le terrorisme islamiste est une menace internationale qui appelle une réponse internationale.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) November 11, 2020
De son côté, Emmerson Mnangagwa, président du Zimbabwe, a appelé à mettre fin à ces actes de barbarie. « Le Zimbabwe est prêt à apporter son aide de toutes les manières possibles », a-t-il déclaré ajoutant : « la sécurité de notre région est primordiale pour la protection de notre peuple ».
Zimbabwe is ready to assist in any way we can. The security of our region is paramount in the protection of our people.
— President of Zimbabwe (@edmnangagwa) November 10, 2020
Selon l’ONU, les violences dans le nord du Mozambique ont déjà poussé 400 000 personnes à quitter leur foyer, et tué 2000 autres.
Moutiou Adjibi Nourou
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