(Agence Ecofin) - En RDC, une affaire d’enlèvement impliquant 6 influenceuses TikTok a défrayé la chronique à Kinshasa. Dans la foulée, le patron du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a déclaré vouloir mettre fin à l’immoralité sur le réseau social.
En RDC, les autorités veulent punir l’exposition de contenu immoral sur TikTok. L’information a été rendue publique par Christian Bosembe, le président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), le 22 juillet lors d’une interview accordée à la station de radio Top Congo.
« Les gens vont être arrêtés, pas par le CSAC mais par la justice. Parce que le CSAC a aussi ce pouvoir de traduire des gens devant la justice. Rassurez-vous les filles qui dansent à moitié nue sur TikTok seront déférées devant les cours et tribunaux », a-t-il déclaré.
?? "Les influenceurs(se) TIKTOK qui se livrent aux danses obscènes seront déférés devant la justice", Christian Bosembe, président du CSAC. pic.twitter.com/Y1DHqOYVG4
— Le Meilleur de la Musique Congolaise (@MMCrdc243) July 22, 2023
Pour lui, la diffusion de contenu inapproprié sur une plateforme comme TikTok accessible à des enfants est inadmissible. « Il ne faut pas laisser nos enfants être devant ces personnes qui se font appeler entre guillemets influenceurs et influenceuses, qui en réalité sont des influenceurs de l’immoralité », a ajouté le patron du CSAC.
Ces derniers mois, plusieurs médias locaux ont relayé les plaintes de parents congolais concernant le contenu accessible sur le réseau social. L’immoralité est, par exemple, la raison pour laquelle TikTok a été banni au Pakistan en 2020.
Servan Ahougnon
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