(Agence Ecofin) - Au regard des nombreuses plaintes des consommateurs, enregistrées par la Commission des communications d’Ouganda (UCC) sur la 4G de l’opérateur de téléphonie mobile Airtel, le régulateur télécoms a sommé l’entreprise télécoms de lui présenter les preuves techniques que son service répond effectivement aux standards internationaux requis. La sommation ne s’est pas uniquement basée sur les plaintes des abonnés, mais également sur des tests de terrain.
Dans les villes de Kampala, Entebbe, Mukono, Jinja, l’UCC a constaté une vitesse de réseau 4G plus basse que ce qui est exigé au niveau international. Pour l’UCC, ce constat ne cadre pas avec les propos d’Airtel qui ne cesse de clamer dans ses communications que son réseau est « 100% 4G ». Le régulateur télécoms a accordé quatorze jours à la filiale ougandaise du groupe télécoms indien Bharti Airtel pour lui présenter toutes les données qui étayent ses allégations sur la qualité de son réseau 4G. Dans le cas contraire, des sanctions sont prévues pour tromperie.
Airtel a procédé au lancement de la 4G en Ouganda le 22 septembre 2017. En investissant dans cette technologie, la société télécoms voulait rattraper son retard sur ses concurrents Smile, MTN, Africell et Vodafone, qui étaient passés au très haut débit, respectivement, en 2013, en 2015 et en 2016. Un échec à prouver la qualité de sa 4G pourrait lui faire perdre une partie des abonnés séduits et enregistrés sur ce segment de marché.
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