(Agence Ecofin) - « Le Marocain aime être connecté. La croissance fulgurante du GSM est un excellent exemple », constate Amine Bennis, le président de l’agence Tribal DDB, organisatrice du Media Next Morocco dont la première édition s’est tenu le 20 novembre 2013. Il rappelle que le royaume compte 17 millions d'internautes et 3 millions de smartphones. Il est le 2ème pays au niveau mondial en termes de temps passé sur Facebook, et n°1 en Afrique et dans le monde arabe en termes de nombre de sites d’informations.
Au Maroc, plus qu’ailleurs en Afrique, le web constitue une opportunité pour communiquer. « Les entreprises ont moins de temps pour s'adapter que dans des pays où l'adoption est plus lente », se réjouit Amine Bennis. Si certains annonceurs préfèrent encore fonctionner à l’ancienne, « ceux qui ont déjà installé des systèmes de gestion de la relation client comme Sales force, connaissent l'impact et n'hésitent pas à investir », conclut-il.
« Les budgets digitaux des grands annonceurs marocains tournent autour de 2% du budget communication global. La moyenne varie entre 1 et 6 millions de dirhams par an », déclare M. Bennis. Il précise que le budget double presque chaque année.
Selon les estimations de Tarek Nachnouchi, business development director à Ikoo Maghreb, les investissements dans la publicité online au Maroc se situent à environ 7 millions d’euros par an. D’autres sources dans la profession l’estiment au double.
Faisant une analyse plus globale, l’expert en stratégie média affirme que l’investissement publicitaire online a augmenté de 47% depuis 2007 dans la région Mena. De 10 à 15 millions de dollars américains au départ, le budget online (display, sans comptabiliser la publicité search) est passé aujourd’hui à 200 millions de dollars. L’expert en stratégie média précise que d’ici 2016, ce budget sera de 300 millions, avec une évolution de 5% par an jusqu’à 2015.
Genève, Suisse et online