(Agence Ecofin) - Les syndicats de la presse viennent de recevoir un soutien de poids dans la querelle qui les oppose au patronat sur l’application des salaires prévus par la convention collective des journalistes. Alafé Wakili, directeur de Socef-Ntic, société éditrice du quotidien l’Intelligent d'Abidjan, prend le contre-pied du Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (Gepci).
« Je suis favorable à l'application des 1800 comme point d'indice tel que demandé par le Conseil national de la presse (Cnp). On peut y parvenir et on n'a pas à faire la guerre aux syndicats pour cela. Il faut que le Cnp maintienne sa pression et que le Gepci fasse aussi preuve de flexibilité », a déclaré Alafé Wakili qui participait à un débat organisé par l'Association des communicateurs pour le développement de la Marahoué (Acodem).
Sur la question de l'augmentation du prix des journaux, Alafé Wakili pense qu’elle doit se faire « de façon graduelle » car « on devait laisser chaque titre aller à son rythme », ajoute-t-il. Cette autre déclaration qui se saurait laisser indifférents les autres patrons de presse qui explorent les pistes pour accroitre les revenus de leurs entreprises.
En rappel, le 7 mai 2014, le Cnp a décidé de faire payer un salaire minimum de 180 000 FCfa dès la fin du mois de juillet 2014 et de passer à 190 000 FCfa à partir du 1er janvier 2015 ; conformément à la convention collective des journalistes qui remonte à 2008. Une décision contestée par le Gepci.
Lire aussi
27/05/2014 - Côte d’Ivoire : le ton monte entre les patrons et les employés de la presse privée
10/12/2013 - Côté d’Ivoire : les éditeurs de presse appellent le chef de l’Etat à l’aide 12/2013 - Côte d’Ivoire : l’aide publique à la presse privée est de 726 millions FCfa en 2013
09/08/2011 - Côte d'Ivoire: MTN accorde 60 millions FCFA aux médias ivoiriens
04/12/2013 - Côte d’Ivoire : création d’un second forum des directeurs de publication
Palais du Pharo, Marseille, France - Explorer, Investir, Réussir.