(Agence Ecofin) - Le dénouement de la crise se précise au Burkina Faso. L’armée régulière s’est rangée du côté de la transition démocratique est a convergé vers la capitale. Entrée sans violence dans Ouagadougou, elle cerne les putschistes et négocie leur reddition. « Il faut maintenant obtenir la reddition du RSP, sans coup de feu, sans effusion de sang », a déclaré à l’AFP le colonel Serge Alain Ouédraogo, chef adjoint de la gendarmerie burkinabé.
Afin d’éviter tout affrontement ou règlement de comptes, le chef d’Etat major, le général Pingrenoma Zagré, a appelé ses troupes à « assurer un bon accueil aux frères du RSP ».
Le chef des putschistes, Gilbert Diendéré, ne devrait pas opposer de résistance : « nous confirmons notre engagement à remettre le pouvoir aux autorités civiles de la transition à l’issue de l’accord définitif de sortie de crise, sous l‘égide de la Cédéao », a-t-il déclaré.
Les chefs d’Etats de la Cédéao devraient se prononcer ce jour sur le projet d’accord soumis par les négociateurs, notamment par le président sénégalais Macky Sall.
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