(Agence Ecofin) - Le général Khalifa Heftar, chef autoproclamé d'une coalition hétéroclite qui conteste la légitimité du Conseil général national (CGN), le parlement de transition libyen, engrange ses premiers succès après le lancement vendredi de son offensive contre les milices islamistes. Selon l'agence officielle Lana, la Commission électorale a fixé au 25 juin la date de l'élection d'un nouveau Parlement libyen qui doit remplacer le CGN, de plus en plus contesté.
Le CGN est la plus haute autorité politique et législative Libye. Cette instance est, cependant, accusée d'avoir contribué à l'anarchie qui règne dans le pays. Les locaux du CGN ont été attaqués dimanche par des groupes armés de la région de Zenten, qui réclament sa dissolution.
Le gouvernement intérimaire, mené par le premier ministre démissionnaire, Abdallah Al-Theni, a préconisé, le 19 mai, la mise en congé du CGN jusqu'à l'élection d'un nouveau Parlement, pour «éviter au pays de sombrer dans la guerre civile, après des violences dans l'Est».
Accusé par les autorités de tentative de coup d'Etat, un général à la retraite Khalifa Haftar a lancé vendredi une offensive contre les groupes islamistes armés à Benghazi (est) qu'il accuse de terrorisme et les combats ont fait des dizaines de morts.
Outre la l’élection prochaine d’un nouveau parlement, l’annonce, dans la soirée du lundi 19 mai, du ralliement des forces spéciales de l'armée libyenne au général Haftar constitue une seconde victoire pour ce militaire dissident.
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