Centrafrique : un gouvernement d’union nationale dominé par la rébellion Séléka
(Agence Ecofin) - Dans le cadre de l'accord de paix du 11 janvier de Libreville, d’importants postes ont été attribués hier dans le nouveau gouvernement à l’opposition et à la coalition des rebelles Séléka.
La nomination de ce nouveau gouvernement de 33 membres est intervenue 15 jours après la désignation du Premier ministre Tiangaye (photo) par le président Bozizé.
Composition du gouvernement d’union nationale
Premier ministre et ministre des finances : Maître Nicolas Tiangaye
Ministre délégué aux finances : Dieudonné Tokofeissé
Premier Vice ministre et ministre de la Défense : Michel Am Non Droko Djotodia (Séléka)
Ministre délégué à la Défense : Général de Division Antoine Gambi
Ministère des ressources minières : Djono Ahaba (Séléka)
Deuxième vice-ministre en charge des affaires étrangères, de l’intégration africaine, de la francophonie et des Centrafricains de l’Etranger : Colonel Anicet Parfait Mbaye
Ministre d’Etat de l’Economie, du plan et de la coopération : Enoch Dérant Lakoué (mouvance présidentielle)
Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, chargé de la réforme judiciaire : Josué Binoua
Ministre secrétariat général du Gouvernement : Maurice Yondo
La Séléka dirige aussi les ministères de la communication et des forêts.
L’opposition démocratique est représentée à la Primature, aux ministères de l'agriculture, des travaux publics, de l'éducation, de la santé et des télécommunications.
Le ministère de la coopération internationale et des affaires étrangères restent dans la majorité présidentielle.
Contraint par la rébellion Séléka qui contrôle plusieurs grandes villes, et selon les accords de Libreville, François Bozizé s’était engagé à partager le pouvoir et ne pas se présenter aux élections présidentielles de 2016.
Sur le même sujet
23/01/2013 - La RCA et le Tchad ont maintenant deux nouveaux premiers ministres
Nairobi, Kenya - Promoting sustainable economic growth through trade