Les ogres chinois du raffinage veulent de plus en plus de pétrole russe

(Agence Ecofin) - Comme prévu par les analystes, la levée des restrictions Covid-19 en Chine, va accélérer la demande du pays en matière première. Dans le secteur de l’énergie, la Russie est devenue une importante alternative pour les raffineurs chinois.

Les géantes raffinerie publiques en Chine accélèrent leur acquisition de pétrole brut russe, attirées par les cargaisons bon marché produites sur place. Les entreprises, Sinopec, PetroChina et CNOOC Ltd, augmenteront ainsi leurs achats de pétrole russe dans les mois à venir, selon des sources anonymes proches du dossier, qui se sont confiées à Bloomberg.

Selon Energy Aspects Ltd., ces importations chinoises quotidiennes de pétrole en provenance de Russie pourraient augmenter et aller jusqu’à 500 000 barils par jour d’ici la fin de l’année, en raison de la croissance de la demande et de l’augmentation de l’offre de pétrole russe bon marché.

 « Le traitement du pétrole brut russe pourrait améliorer les marges de raffinage des raffineurs publics chinois, les plaçant en concurrence pour exporter également des produits pétroliers vers d’autres acheteurs en Asie et en Europe », selon Daphne Ho, analyste principal chez Wood Mackenzie.

Sinopec qui a eu une présence limitée sur les marchés depuis le début des sanctions occidentales entrées en vigueur en décembre, devrait améliorer ses parts de marché au cours des prochains mois, selon les négociants qui achètent et vendent du pétrole brut en Asie.

Olivier de Souza 

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