(Agence Ecofin) - L’opérateur pétrochimique sud-africain Sasol avait dévoilé, fin 2021, un plan visant à faire passer du charbon au gaz naturel le fonctionnement de son usine de Secunda. Ce plan est l’épine dorsale de sa politique environnementale, qui consiste à réduire de 30 % ses émissions d’ici 2030.
En Afrique du Sud, la société pétrochimique Sasol a annoncé, le lundi 21 février, qu’elle a validé un financement de 1,3 milliard de dollars, destiné à être injecté dans la première phase de remplacement du charbon par le gaz au complexe de Secunda. Cette phase devrait être achevée d’ici 2025.
« C’est un signal très fort qui démontre que nous joignons désormais l’acte à la parole en ce qui concerne la réduction de notre utilisation du charbon de manière progressive », a déclaré Fleetwood Grobler, PDG de Sasol.
En parallèle, Sasol a indiqué qu’un contrat de livraison de GNL pour le complexe de Mpumalanga a été signé avec un partenaire dont l’identité n’a pas été divulguée. Selon les termes de l’accord, environ 40 à 60 pétajoules de GNL en provenance de Maputo au Mozambique seront livrés à partir de 2026. Des pourparlers ont également été engagés en ce qui concerne un second terminal d’importation situé à Richards Bay, dans le KwaZulu-Natal.
Ces projets vont permettre à la société sud-africaine d’accroître ses stocks de gaz tout en abandonnant progressivement l’usage du charbon. Ceci, dans un contexte où l’entreprise ne compte plus investir des fonds supplémentaires dans de nouveaux gisements de charbon.
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