(Agence Ecofin) - La Grande Bretagne serait très motivée pour développer, avec la Côte d’Ivoire qui s’est lancée dans la valorisation de son potentiel minier, un « partenariat économique de très haut niveau », a laissé entendre le ministre britannique chargé des Affaires africaines, Mark Simmonds (photo), à l’occasion de sa visite dans la mine d’or à ciel ouvert de Tongon que détient la compagnie Randgold Resources dans le nord de la Côte d’Ivoire.
Avec la Côte d’Ivoire, la Grande Bretagne entendrait mettre l’accent sur l’industrie extractive, à un moment où ce pays ouest-africain octroie en série, depuis quelques mois, des permis d’exploration sur notamment l’or, le fer, le diamant et le manganèse.
Simmonds fait noter que les entreprises britanniques «sont très intéressées à venir investir en Afrique» et que Randgold est un exemple type de ce que «la Grande-Bretagne et la Côte d’Ivoire peuvent faire ensemble», rapporte le journal Fraternité Matin.
La compagnie aurifère Randgold Resources est listée sur le London Stock Exchange et le NASDAQ. Sa mine de Tongon est inscrite dans le permis de Nielle dans le nord de la Côte d’Ivoire, à 55 km au sud de la frontière avec le Mali.
La Société des Mines de Tongon SA, en charge de la mine, est détenue à 89% par Randgold Resources, à 10% par l’Etat de Côte d’Ivoire et à 1% par une compagnie locale.
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