(Agence Ecofin) - Dans une interview accordée au journal Les Echos, Stéphane Richard, le président directeur général du groupe Orange a reconnu que l’entreprise a des relations avec des services de l’Etat. Il réagissait à l’article du Monde sur les liens particuliers qui unissent l’opérateur téléphonique et les services secrets français.
S’opposant aux déclarations du Monde, qui, se basant sur un document interne des services secrets britannique, révèle qu’Orange et la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) travaillent à l’insu de tout contrôle, Stéphane Richard affirme le contraire. Pour lui, les relations avec les services de l'Etat se sont toujours fait « dans le strict cadre légal et sous le contrôle des juges ». Il ajoute « Je ne me sens pas visé, cela montre plutôt qu'Orange est une entreprise stratégique ».
Dans une de ses éditions de la semaine dernière, le journal Le Monde a en effet révélé qu’un document des services secrets britanniques, extraite des archives de la NSA par son ex-consultant Edward Snowden, révèle que la DGSE et Orange travaillent ensemble pour améliorer les capacités nationales d'interception sur les réseaux de communication et collaborent pour casser les cryptages de données qui circulent dans les réseaux. A l'insu de tout contrôle, la GDSE disposerait, selon le journal, d'un accès libre et total au réseau d’Orange et aux flux de données qui y transitent.
Lire aussi
Palais du Pharo, Marseille, France - Explorer, Investir, Réussir.