(Agence Ecofin) - Les abonnés Internet de l’opérateur historique des télécommunications Algérie Telecom sont en colère. Depuis l’introduction le 30 mars dernier de nouveaux forfaits baptisés Idoom , relativement abordables et avec un débit jusqu’à 8 Mbps, ils ont beaucoup de peine à télécharger les sites de P2P (Peer to Peer), ainsi que sur les plateformes officielles comme App Store d’Apple ou encore Play Store de Google.
D’après Maghreb Emergent, ce qu’Algérie Telecom avait soigneusement pris soins de cacher à ses abonnés, c’est que le lancement des nouvelles offres ADLS Idoom traduisait une réduction du débit. Algérie Telecom aurait été contrait à réduire le débit internet parce qu’il dispose d’une bande passante internationale insuffisante, 131 Gbps, soit trois fois inférieure à celle du Maroc qui est à 412 Gbps, et la demande en flux international est importante. Réduire le débit est seule la solution qu’à trouvé la société pour « satisfaire » ses clients 3G et préparer la 4G.
Pour les abonnés furieux, « c’est de l’escroquerie ». Avec le débit actuel, ils ne peuvent ni accéder à certaines mises à jour de sécurité, de système ou encore logiciel, ni naviguer en continu à cause des coupures fréquentes. Après une multitude de messages sur les réseaux sociaux, ils ont à travers l’Association de protection et d’orientation du consommateur, saisi l’Autorité de régulation des télécommunications et poste (Arpt) et la Direction générale du contrôle économique et de la répression des fraudes (DGCERF) du ministère du Commerce. Ils envisagent de porter plainte devant la justice.
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