(Agence Ecofin) - Le projet devrait être dans une zone franche située dans la province du Haut-Katanga, à la frontière entre les deux pays, afin de limiter les tracasseries administratives pour les investisseurs et de réduire les coûts de production.
La construction d’un complexe intégré dédié à la fabrication des batteries des véhicules électriques, qui a été annoncée en mai 2022 par la République démocratique du Congo et la Zambie, nécessitera des investissements de 30 milliards de dollars, a annoncé le ministre congolais de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, jeudi 21 septembre, citant les résultats préliminaires de l’étude de faisabilité du projet.
« La première étude de faisabilité qui vient de sortir nous démontre qu’il faut 30 milliards de dollars américains pour développer ce vaste projet, pour capter d’ici 2035-2040 près de 7 000 milliards de dollars », a déclaré le ministre qui s’exprimait lors d’une rencontre organisée à New York avec des industriels internationaux, en marge de la 78e Assemblée générale de l’ONU.
La RD Congo et la Zambie avaient signé, fin mars dernier, un accord sur le lancement de l’étude de faisabilité d’une zone franche dédiée à la fabrication des batteries des véhicules électriques, avec l’appui de la Banque africaine d'import-export (Afreximbank).
La zone franche, qui devrait s’étendre sur 2 000 hectares, sera érigée dans la province congolaise du Haut-Katanga, frontalière avec la Zambie.
Selon les autorités congolaises, le choix de l’implantation du projet dans une zone franche vise à limiter les tracasseries administratives pour les investisseurs et à réduire les coûts de production.
La RD Congo accapare plus de 70% de la production de cobalt à l’échelle mondiale alors que la Zambie est le 6e producteur mondial de cuivre et le deuxième producteur de cobalt en Afrique. Ces minéraux sont des éléments essentiels à la production de batteries des véhicules électriques.
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