(Agence Ecofin) - L’Union européenne a revu sa politique vis-à-vis du Zimbabwe en levant ses sanctions contre quelque 20 entreprises, provoquant le courroux du parti au pouvoir, la Zanu-PF de Robert Mugabé, qui y voit une manœuvre mue par un intérêt pour la richesse minière, autrement dit, les « diamants bruts » du pays.
Le ton a été déjà acerbe du côté de Harare, pendant que les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne s’apprêtaient à tenir les assises devant revoir, lundi 18 février, les sanctions en cours depuis 2002 contre le Zimbabwe, avec le président Mugabe en tête.
« Nous estimons que le processus pour lever, partiellement, les sanctions illégales vise à servir les intérêts des nations qui n’ont d’yeux que pour les diamants bruts provenant de nos mines », a indiqué un communiqué officiel du Zanu-PF, exigeant une levée totale et sans conditions des sanctions.
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