(Agence Ecofin) - En Egypte, le gouvernement vient de prolonger l’Etat d’urgence qui durera 3 nouveaux mois à compter du 13 janvier dernier. Cette nouvelle n’a pas réjoui les médias locaux qui y voient le signe annonciateur d’un durcissement de la censure.
Depuis l’instauration de l’Etat d’urgence en Egypte, de nombreuses exactions ont été commises envers les journalistes sous couvert de l’application de la législation particulière de l’Etat d’urgence. Selon le Comité de Projection du Journalisme, les autorités ont utilisé l'état d'urgence pour porter des accusations de fake news contre les journalistes qui contredisent les déclarations officielles et les tenir au secret.
Malgré les appels des Nations Unies et du CPJ, les médias égyptiens commencent à anticiper un durcissement des règles. Pour les éditeurs de presse locale, la couverture de l’actualité sera très compliquée pour le prochain trimestre qui s’annonce quand même riche en évènements.
Servan Ahougnon
Genève, Suisse et online