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2002-2010 : l’évolution des secteurs industriels et de service français

  • mercredi, 04 avril 2012 08:20

Energie, l'excellence française

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Avec une major pétrolière, Total, et deux leaders mondiaux de l'électricité, EDF et GDF Suez, le secteur français de l'énergie dispose de références mondiales. Et de filières d'excellence dans le parapétrolier, avec Technip, CGG ou Vallourec, ou le nucléaire, avec Areva, Alstom et toute une maille de PME. Dans le pétrole, les champions tricolores figurent parmi les plus dynamiques, notamment au Brésil. Dans le gaz et l'électricité, GDF Suez multiplie les opérations dans les pays émergents. EDF ne manque pas non plus d'ambition, même si son marché de prédilection reste le Royaume-Uni. Dans le nucléaire, la filière française est encore marquée par son échec aux Emirats arabes unis, fin 2009, mais elle est bien décidée à remporter des appels d'offres, en Pologne ou en Afrique du Sud... L'atome : force et faiblesse de la France. Depuis la catastrophe de Fukushima, le pays s'interroge sur son exposition à cette énergie, qui assure près de 80 % de sa production électrique. Mais dont le poids a peut-être contribué au retard de la France dans les énergies renouvelables... Retard qu'Alstom, Areva, EDF et GDF Suez tentent de rattraper.

Automobile, un déclin visible

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Pris en tenaille, les constructeurs automobiles français souffrent de plus en plus. Au-dessus d'eux, ils sont désormais concurrencés par les spécialistes allemands du haut de gamme, qui bénéficient d'une image de marque inégalable et investissent le créneau des citadines. En dessous, ils subissent les assauts des rivaux coréens, dont la qualité et le style ont fait de sérieux progrès. Passé l'effet de soutien provisoire de la prime à la casse, Renault et PSA Peugeot Citroën ne contrôlent plus que 56 % du marché français, contre 71 % en 2005. Et sur le plan des coûts horaires de production, charges sociales incluses, l'Allemagne est depuis quelques années plus compétitive que l'Hexagone. Du coup, les deux constructeurs nationaux réduisent progressivement les plans de charge alloués à leurs usines françaises (Flins, Rennes, Sandouville, Aulnay, etc.) au profit de sites moins coûteux dans des pays comme la Roumanie, la Slovaquie, le Maroc ou la Turquie. Entre 2000 et 2011, le nombre de véhicules produits en France a été ramené de 3,3 millions à 2 millions. Le commerce extérieur du secteur est déficitaire depuis 2008.

Pris en tenaille, les constructeurs automobiles français souffrent de plus en plus. Au-dessus d'eux, ils sont désormais concurrencés par les spécialistes allemands du haut de gamme, qui bénéficient d'une image de marque inégalable et investissent le créneau des citadines. En dessous, ils subissent les assauts des rivaux coréens, dont la qualité et le style ont fait de sérieux progrès. Passé l'effet de soutien provisoire de la prime à la casse, Renault et PSA Peugeot Citroën ne contrôlent plus que 56 % du marché français, contre 71 % en 2005. Et sur le plan des coûts horaires de production, charges sociales incluses, l'Allemagne est depuis quelques années plus compétitive que l'Hexagone. Du coup, les deux constructeurs nationaux réduisent progressivement les plans de charge alloués à leurs usines françaises (Flins, Rennes, Sandouville, Aulnay, etc.) au profit de sites moins coûteux dans des pays comme la Roumanie, la Slovaquie, le Maroc ou la Turquie. Entre 2000 et 2011, le nombre de véhicules produits en France a été ramené de 3,3 millions à 2 millions. Le commerce extérieur du secteur est déficitaire depuis 2008.

L'aéronautique tire l'export

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Premier pourvoyeur de devises, avec un excédent commercial d'environ 18 milliards d'euros, l'industrie aéronautique civile et militaire française est l'un des grands gagnants de la mondialisation, avec plus de 70 % de son chiffre réalisé à l'international. Une performance symbolisée par le succès d'Airbus, mais aussi Safran, Thales, Dassault Aviation, Zodiac ou Daher, qui ont entraîné dans leur sillage une myriade de PME françaises. Et si le secteur a dû, lui aussi, délocaliser une partie de sa production pour s'implanter au plus près de ses clients, l'aéronautique est néanmoins parvenue à augmenter de près de 50 % ses effectifs en France. Un modèle vertueux qui repose, avant tout, sur un effort d'innovation colossal. En moyenne, les entreprises du secteur réinvestissent chaque année près de 17 % de leur chiffre d'affaires en R&D et en développement des outils de production. L'an dernier, quatre nouveaux sites majeurs ont ainsi vu le jour en France, Nantes, Bidos, Montluçon et Toulouse.

Le paradoxe des télécoms

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Les communications électroniques ont pris une place prépondérante dans la vie quotidienne des Français. Les usages explosent, tout comme le trafic Internet sur les réseaux fixes et mobiles. Le nombre d'abonnés à l'Internet haut débit continue à croître dans l'Hexagone. Début 2007, moins de 15 millions de Français avaient accès à l'Internet à haut débit alors qu'ils sont désormais plus de 22,8 millions. Dans le mobile, avec près de 68 millions de cartes SIM en circulation dans le pays, le taux de pénétration est désormais supérieur à 100 % en France. Le volume de SMS envoyés chaque trimestre a été multiplié par dix en cinq ans. Et près d'un tiers des Français ont désormais un smartphone. Pourtant, le chiffre d'affaires des télécommunications en France a tendance à baisser, de 2 % environ l'an passé, à 40,2 milliards d'euros. La raison vient d'abord d'une régulation favorable aux consommateurs sur le Vieux Continent en général et en France en particulier. La facture moyenne dans le mobile a par exemple été réduite de 8 % entre fin 2010 et fin 2011. Et ce mouvement va s'accélérer dans l'hexagone avec l'arrivée de Free dans le mobile avec ses offres à prix cassés.

La construction se mondialise

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Les champions français de la construction et de l'équipement des bâtiments se portent bien. Bouygues, Eiffage et Vinci ont multiplié les commandes en 2011. De son côté, Saint-Gobain, déjà présent dans 64 pays et qui réalise 19 % de son chiffre d'affaires dans les pays émergents, a poursuivi son développement international, notamment avec, en Inde, l'entrée dans le métier de la canalisation et une acquisition dans le verre, et l'ouverture en Egypte de la plus grande usine de verre plat d'Afrique et du Moyen-Orient. En France dans le BTP, la crise a d'abord secoué les PME du secteur. Le marché des travaux publics devrait connaître une baisse d'activité de 1 % en 2012 après avoir enregistré une progression de 5,1 % en 2011, estime la Fédération nationale des travaux publics. Même son de cloche côté bâtiment : après une croissance de l'activité de 1,2 % cette année, la Fédération française du bâtiment prévoit un recul de 1,9 % l'an prochain et table sur 35.000 suppressions d'emplois (intérim compris) en 2012 sur un total de 1,2 million de personnes.

Distribution, la révolution web

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L'année 2011 aura confirmé la mutation de la distribution française. Alors que, selon la Banque de France, le commerce de détail a reculé de 0,2 % dans son ensemble, le commerce électronique a poursuivi sa folle envolée. Les e-commerçants ont vu leurs ventes bondir de 22 % l'année dernière. Certes, avec 37,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires, les Amazon et autres Cdiscount sont encore loin des enseignes traditionnelles (Carrefour réalise 90 milliards de ventes). Mais la concurrence d'Internet ajoutée au regain d'intérêt des consommateurs pour les magasins de proximité a accentué le déclin des hypermarchés. Les ventes des grandes surfaces françaises de Carrefour ont baissé de 3,4 % en comparable, celles des Géant Casino de 0,9 % et celles d'Auchan de 0,6 %. La crise a pénalisé les produits électroniques et le textile dès septembre. Ainsi, du 1er novembre 2011 au 8 janvier 2012, Darty a vu son chiffre d'affaires décliner de 4,7 %. Et la FNAC a enregistré des ventes en baisse de 3,2 % en 2011. Dans ce contexte, grâce à la constance de sa politique de prix bas, seul Leclerc a tiré son épingle en dépassant la barre des 18 % de parts de marché, se rapprochant des 21 % de Carrefour.

Le pari gagné du luxe

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Le luxe français étincelle. Les maisons du Comité Colbert, qui fédère l'essentiel du secteur, ont réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 31 milliards d'euros. Il a triplé en dix ans, alors que le marché mondial du luxe a doublé sur la période pour atteindre 191 milliards d'euros, selon le cabinet Bain. La France et Paris restent des références avec des griffes comme Vuitton, Chanel ou Hermès qui ont conquis la planète. Tous les groupes, LVMH (propriétaire des « Echos »), PPR avec Gucci ou encore Hermès affichent des ventes en hausse et de solides profits, embauchent et ouvrent des usines. Pernod Ricard bénéficie aussi de cet engouement, avec ses alcools vendus de plus en plus cher. « Nous constatons une montée en gamme des produits, et l'élargissement des territoires de certaines maisons », relève Elisabeth Ponsolle des Portes, du Comité Colbert. Hermès s'est lancé dans le mobilier, Vuitton va proposer un parfum. Le secteur est porté par l'augmentation du nombre de riches dans le monde et l'essor des pays émergents. Les marques de luxe françaises réalisent 84 % de leurs ventes à l'exportation, avec des relais puissants comme la Chine.

Textile, la fonte des effectifs

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Le textile-habillement a payé une lourde note à la mondialisation. En dix ans, le secteur a perdu la moitié de ses effectifs et la production s'est effondrée. En cause, les importations massives de produits à bas coûts en provenance essentiellement de Chine. Une déferlante qui a affecté aussi bien l'habillement que la lingerie ou les tissus. Pour résister à ce rouleau compresseur, les entreprises ont joué la montée en gamme. « Si les volumes ont reculé en dix ans, le chiffre d'affaires du secteur a, lui, tenu , car il y a eu une montée de la valeur ajoutée,relève Emmanuelle Butaud-Stubbs, la déléguée générale de l'Union des industries textiles. Les marques d'habillement se sont développées. Quant au textile, il s'est diversifié avec la conquête de marchés techniques, hors de la mode. » Exemple, les textiles médicaux ou les géotextiles utilisés dans les travaux publics. Les entreprises ont aussi mené une marche forcée à l'international, avec un taux moyen d'export de 40 %. Après ces efforts de compétitivité, le secteur semble stabilisé en termes d'effectifs. Les cadres, les ingénieurs et les stylistes sont désormais plus nombreux que les ouvriers.

Agroalimentaire, star à l'export

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Avec un chiffre d'affaires de 160 milliards d'euros en 2011, et des champions comme Danone, Pernod Ricard et Lactalis, l'industrie agroalimentaire fait figure de secteur clef de l'économie française. Grâce aux vins et spiritueux et aux céréales, l'excédent de la balance commerciale du secteur a franchi l'an dernier la barre des 10 milliards d'euros, alors que le commerce extérieur français dans son ensemble a creusé son déficit. Ce succès, cependant, tient un peu du trompe-l'oeil. « La France ne cesse de perdre des parts de marché au niveau mondial mais aussi au niveau européen, souligne l'Ania, la fédération patronale. La France a ainsi perdu son rang de premier exportateur de produits agroalimentaires en 2005 au profit des Etats-Unis, puis des Pays-Bas et enfin tout dernièrement de lʼAllemagne. » Comme d'autres, le secteur souffre, en effet, de la hausse des coûts salariaux, notamment par rapport à l'Allemagne. Et, au-delà des leaders, l'industrie est composée d'une multitude de PME, dont certaines ont du mal à exporter.

Chimie, une rude concurrence

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Pour les Nations unies, proclamer 2011 l'année internationale de la chimie était bel et bien une preuve de l'urgence qu'il y avait à venir au chevet d'un secteur souvent perçu comme vieux, polluant et dangereux. En particulier en France, où restent tenaces les images de la catastrophe d'AZF, à Toulouse en 2001. Pourtant, en dix ans, le chiffre d'affaires a bien résisté dans l'Hexagone, passant de 85 milliards d'euros en 2002 à 86,7 milliards l'an dernier. Mais il est soutenu par la hausse des prix des matières premières et de l'énergie. Car le commerce extérieur est nettement moins florissant, avec un solde divisé par près de trois en une décennie. Et les effectifs continuent à s'éroder au rythme de quelque 2 % par an. Face à la forte concurrence des marchés émergents comme la Chine et le Brésil, et des zones à bas coûts de l'énergie et des matières premières tel le Moyen-Orient, la France cherche à développer des clusters, comme à Lacq, où vient de s'installer Toray. Mais à part Arkema, l'Hexagone ne compte plus de grands groupes mondiaux : 90 % des entreprises ont moins de 250 salariés.

Banque, un secteur résistant

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Entre 2007 et 2012, le secteur financier français a traversé une crise d'une rare intensité. Les bouleversements entraînés par la chute de la banque d'affaires américaine Lehman Brothers en septembre 2008 ont été profonds et multiples dans la plupart des pays occidentaux : faillites, nationalisations, nouvelles réglementations, changements de modèle, réduction d'activités, suppressions de postes... A l'inverse de certains de leurs concurrents américains et européens, les banques de l'Hexagone ont plutôt bien résisté à ce choc : elles ont certes eu besoin d'un soutien public fin 2008, notamment en fonds propres - qu'elles ont ensuite remboursé -mais se sont vite redressées, faisant preuve d'une réelle capacité d'adaptation. BNP Paribas a particulièrement bien tiré son épingle du jeu en rachetant en 2009 le belge Fortis et en devenant, de loin, la première banque française et un leader dans la zone euro. Seul l'établissement franco-belge Dexia, resté trop fragile pour affronter la crise de liquidités de l'été dernier, a fini par sombrer.

L'industrie mécanique à la peine

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La crise de 2009 a eu un effet dévastateur sur la sous-traitance industrielle française. Ses faiblesses apparaissent plus que jamais : des entreprises trop petites, mises sous pression par leurs grands clients et encore trop peu tournées vers l'international. Les sous-traitants souffrent des politiques de globalisation des achats des grands donneurs d'ordre qui ne les embarquent pas toujours dans leurs valises lorsqu'ils s'implantent à l'étranger. Qui plus est, ces entreprises ont fait face à de violents vents contraires ces dernières années, avec la hausse des matières premières et la force de l'euro. Selon la Fédération des industries mécaniques, le secteur, qui comptait encore 725.000 salariés en 2001, a perdu près de 100.000 emplois en dix ans. Récemment, les sous-traitants ont toutefois prouvé leur capacité de rebond : le chiffre d'affaires enregistré en 2011 est presque équivalent à celui d'avant-crise. Et même s'ils exportent encore peu dans les pays émergents, ils profitent indirectement de leur croissance, car ils vendent beaucoup aux entreprises allemandes, elles-mêmes bien implantées en Inde, en Chine ou au Brésil.

Sources : Eurostaff, Douanes, Insee, Dares, FFT, FNTP, FNB,Comité Colbert, UIT-UFIH, FFB, FIM, UIC.

www.lesechos.fr/une/une/0201988154885-le-panorama-complet-des-secteurs-industriels-et-de-service-309005.php

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