(Agence Ecofin) - Togo Invest Corporation SA, holding d’Etat créée en novembre 2012 a tenu en début de semaine une réunion de lancement présidée par le président Faure Gnassingbé.
Conscient des contraintes qui pèsent sur les finances publiques togolaises, Faure Gnassingbé a recommandé à l’exécutif en charge du pilotage de ce dossier de mettre en œuvre des principes de gestion internationaux au sein de cette holding pour qu’elle gagne en crédibilité et attirer des investisseurs privés. « Si cette holding n’est pas gérée en respectant les critères internationaux, il est sûr que nous ne pouvons pas attirer les investisseurs. Nous ne pouvons pas compter sur les ressources budgétaires pour financer de tels investissements. Nous aurons besoin de l’apport des investisseurs privés. » a expliqué le président.
M. Gnassingbé a encore mis en garde sur l’impact des facteurs « risque pays » comme l’instabilité politique, les conflits sociaux… qui peuvent détourner les investisseurs de la destination Togo (PIB 2011 : 3,6 milliards $ ; Population : 6,1 millions) : « Ils ne viendront pas, si nous sommes continuellement dans l’instabilité politique ou dans les désordres sociaux. Ils ne viendront pas, s’ils ne trouvent pas une main d’œuvre qualifiée dans notre pays. »
Togo Invest est une initiative présidentielle en vue de contribuer à la transformation structurelle de l’économie togolaise par la réalisation d’infrastructures, notamment un ambitieux projet de chemin de fer de 760 km devant relier la capitale Lomé à Cinkassé, un projet minier de grande ampleur, et le développement de la production d’électricité
« Ce projet, nous le savons ambitieux pour notre pays. Certains diraient qu’il est fou… parce que pendant ces 15 dernières années, nous avons été habitués à ne plus rêver, à ne plus avoir d’ambition. Mais, nous croyons qu’avec l’aide des uns et des autres, nous pouvons réaliser ce projet » a ajouté Faure Gnassingbé.
Le Togo qui dispose d’un bon potentiel minier (phosphate, fer, calcaire, marbre, pétrole…) est maintenant conforme à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).
Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.