(Agence Ecofin) - Le patronat français rentre d’une prospection de trois jours en Angola, espérant que le page de l’Angolagate soit définitivement tournée, voire déchirée.
Patrick Lucas, chef de la délégation et PDG de Gras Savoye (assurances), s’est dit satisfait de son voyage : « Clairement, ils nous ont encouragés à revenir (…) Les coûts des investissements en Angola sont élevés mais les opportunités sont telles qu'ils offrent une bonne rentabilité » a-t-il lancé.
Parmi les entreprises françaises représentées, on relevait EADS, Alstom, CMA-CGM ou encore Suez Environnement.
Reçue par huit ministères différents (Affaires étrangères, Pétrole, Plan, Eau, Transports, Energie, Economie et Industrie), la délégation s’est informée sur les besoins de l’Angola en matière d’investissements, notamment hors-pétrole : agro-industrie, eau, énergies… Elle a perçu chez les Angolais une volonté de diversifier leurs sources d’investissements, aujourd’hui dominés par la Chine.
La France est bien le 3e investisseur étranger en Angola, mais essentiellement dans le secteur pétrolier. Les tensions provoquées par les poursuites judiciaires de l’Angolagate (une affaire de vente d’armes datant des années 90, classée en avril dernier) avaient considérablement restreint les relations entre les deux pays.
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