(Agence Ecofin) - Entre 2017 et 2021, l’industrie minière zambienne connaitra une croissance annuelle moyenne de 5,5%. C’est ce que prévoit la firme d’analyse BMI Research, relayée par MiningWeekly, qui estime que l’environnement minier du pays attirera beaucoup d’investissements étrangers dans les prochaines années.
BMI Research s’attend à ce que la Zambie profite de la reprise des prix du cuivre (qui devraient passer de 5 500 $/t en 2017 à 5 800 $/t en 2021) et de la hausse de la demande mondiale de cobalt. Selon la firme, cela devrait plus motiver les compagnies minières étrangères qui cherchent à investir dans le pays, et conduire ipso facto à une augmentation du nombre de projets miniers.
Ce climat sera davantage amélioré par les changements apportés à la réglementation minière de la nation d’Afrique australe. En effet, si la loi minière de janvier 2015 proposait une augmentation de 6% des redevances des mines à ciel ouvert et de 8% des mines souterraines, les réactions de l’industrie ont poussé à la révision de cette politique.
«Ces redevances varient désormais entre 6% pour les pierres et métaux précieux et 5% pour les minéraux industriels et les métaux de base à l’exception du cuivre où le nouveau régime de taxation prévoit des prélèvements progressifs selon l’évolution des prix», explique la firme.
En attendant de voir si les prévisions de BMI Research s’avèrent, soulignons que selon le sondage effectué en 2016 auprès des compagnies minières par Fraser Institute, le secteur minier zambien est le 30e plus attractif au monde pour les investisseurs étrangers, et le 5e en Afrique. En 2015, le pays s'était classé 68e mondial et 12e africain.
La Zambie est le 2e plus grand producteur de cuivre du continent (après la RD Congo) et fait partie des dix plus importants producteurs de cobalt au monde.
Louis-Nino Kansoun
Sofitel Manhattan, NY, USA