(Agence Ecofin) - Jin Yong Cai, patron de l’IFC (Société financière internationale) affiche son ambition de développer davantage de projets infrastructures en Afrique afin de lever ce goulet d’étranglement qui ralentit la croissance africaine.
Selon la Banque mondiale l'insuffisance d’infrastructures en Afrique réduit la croissance économique de 2% par an et entraine des pertes de production notamment agricole de l’ordre de 40%.
Selon les propos rapportés par Reuters, Jin-Yong Cai préconise : « Nous devons trouver des moyens d'atténuer les risques, répartir les risques et de créer un climat d'investissement qui donne aux investisseurs la clarté et la transparence. Nous voyons qu'il y a un besoin énorme dans ce domaine, et nous pensons que nous pouvons faire une différence. »
« Dans le monde post-crise financière, notre rôle est devenu encore plus important - nous devons agir en tant que catalyseur à la fois dans les pays fragiles et pauvres. Nous devrions être très ambitieux dans l'identification des principaux goulets d'étranglement et faire preuve d'audace dans la réalisation de projets ou de services d'infrastructure », a-t-il ajouté.
Au cours des 10 prochaines années il faudrait investir 93 milliards $ par an pour développer les infrastructures en Afrique dont 30 milliards $ pour assurer l’entretien et la maintenance de ces ouvrages.
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