(Agence Ecofin) - Malgré tout le potentiel technique et infrastructurel que détient le Nigeria, le pays demeure mal couvert en Internet large bande. Il est pourtant arrimé à plusieurs câbles sous-marins de fibre optique et plusieurs fournisseurs de connectivité se bousculent pour déployer leur service haut débit dans plusieurs coins du pays comme Lagos.
Pour Sonia Jorge, la directrice exécutive de l’Association for Affordable Internet (A4AI), le Nigeria a de solides fondations pour la large bande. Les autorités nigérianes n’ont donc aucune excuse pour que la réalisation effectivité du plan national large bande 2013-2018 traîne comme c’est le cas. Il est vrai qu’Omobola Johnson, la ministre des télécoms, expliquait il y a quelques mois que le pays va accroître le taux de couverture national large bande de 5% à 30% dans les cinq prochaines années. Mais pour Sonia Jorge, il est temps de sortir de sortir de la théorie pour la pratique.
Le Nigeria affiche un taux de pénétration du mobile élevé, près de 75%. Mais, la faible disponibilité du haut débit restreint l’impact socio-économique que pourrait avoir cette technologie sur le pays.
En 2013, l’Union internationale des Télécommunications (UIT) considérait le Nigeria comme l’un des pays où l’accès à la large bande était encore difficile. Dans son classement de 169 pays selon leur indice de disponibilité du haut débit, le Nigeria arrivait à la 142ème place. Un contraste au regard du potentiel du pays.
Kigali Convention Center, Rwanda - Annual conference and exhibition, which was established in 2005. The largest and most comprehensive knowledge sharing event for digital education, training and skills on the African continent.