(Agence Ecofin) - Le ministre camerounais des Postes et Télécoms, Jean Pierre Biyiti bi Essam, vient de convier à Yaoundé, les ingénieurs et fournisseurs d’accès internet à un atelier sur « les aspects techniques relatifs à la mise en place des points d’échanges internet au Cameroun».
Il est question, à travers la mise en place de ces infrastructures, de réduire les coûts des communications via internet et, surtout, de se départir de la dépendance des réseaux étrangers. Car, apprend-on, actuellement, pour envoyer un document sur internet à un correspondant qui se trouve aussi au Cameroun, les informations transitent d’abord par des réseaux à l’étranger.
«Il s’agit pour le Cameroun d’avoir des points d’échanges sur son territoire. Parce que ce qui se passe aujourd’hui avec Internet est semblable à ce qui se passe dans le domaine du transport ordinaire. Si pour aller de Yaoundé à Addis-Abeba, vous devez passez par Paris, cela coûte beaucoup plus cher que si on y allait directement», a expliqué le ministre Biyiti bi Essam (photo) au quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune.
Ce transit obligatoire vers des réseaux étrangers, révèle le journal, citant une étude réalisée en 2003 par les structures des télécommunications, «coûte très cher à l’Afrique, soit 600 millions de dollars (environ 300 milliards de francs Cfa)» chaque année.
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