Le Royaume-Uni et le FMO désirent lever 850 millions £ pour les forêts d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine

(Agence Ecofin) - Les forêts qui reculent à une vitesse inquiétante sur le globe jouent un rôle charnière dans l’action climatique. Bien gérées, elles constituent un efficace puits à carbone, mais dans le cas contraire, elles contribuent aux émissions. Raison pour laquelle le Royaume-Uni s’engage à les préserver.

Le gouvernement britannique vient de lancer le programme de mobilisation de financement pour les forêts (MFF) visant à débloquer des investissements du secteur privé au profit des forêts tropicales. Les capitaux mobilisés permettront de financer les projets de protection et de restauration des forêts en Afrique, en Asie et en Amérique latine.

L’initiative sera gérée par le FMO, la Banque néerlandaise de financement du développement. Il aura recours à un mix de financement pour combattre la déforestation, tout en promouvant les pratiques de gestion durable des terres et des forêts.

Le FMO apportera un financement de 150 millions de livres sterling qui sera mobilisé via trois à cinq fonds qu’il gère, ainsi que par des clients directs actifs dans les régions où seront menées les actions de l’initiative. Ce financement bancaire servira de catalyseur pour la mobilisation de fonds privés supplémentaires.

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— Penny Davies (@pdavies5) March 15, 2021

« La santé de la forêt tropicale est critique pour celle de notre terre, et nous devons tout faire pour préserver cet écosystème vital. Le fonds que nous lançons aujourd’hui permettra de mobiliser du financement pour les projets forestiers, tout en accroissant la confiance des investisseurs institutionnels qui pourraient y investir jusqu’à 850 millions de livres sterling », a affirmé Anne-Marie Trevelyan (photo), ministre britannique de l’Energie et la championne internationale de l’adaptation et de la résilience.

La mise en place de ce programme vient en prémices à la COP 26 qu’organisera le Royaume-Uni dès que la pandémie le permettra. L’enjeu de cet événement sera particulièrement important, eu égard au résultat pour le moins mitigé de la dernière COP, à la prise de conscience croissante de l’enjeu climatique et à l’enjeu global d’une reprise économique post-covid-19 verte.

Gwladys Johnson Akinocho

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