(Agence Ecofin) - En 2020, l’économie des Seychelles, principalement dépendantes du tourisme, a chuté à cause de la baisse d’arrivées des touristes (-60% en 2020), du fait de la Covid-19. L'économie du pays a commencé à se redresser en 2021, grâce aux initiatives des autorités qui font rebondir le secteur.
Le gouvernement seychellois a lancé un appel à manifestation d'intérêt en vue de développer un port de plaisance et un terminal passagers. L’information a été rendue publique par Seychelles News Agency ce mercredi 11 janvier.
Cette initiative, dénommée Kato Nwar, émane de l’Autorité portuaire des Seychelles et sera mise en œuvre à Praslin, la deuxième île la plus peuplée des 115 îles que compte l'archipel. La note d’information précise d’ailleurs que l’appel à manifestation d'intérêt vise principalement les habitants de Praslin. Toutefois, concernant les propositions d'investisseurs internationaux et nationaux, l'institution notifie que la loi indiquera la démarche à suivre.
« Lors de l'évaluation des offres, le projet aura plus de poids s'il émane d'une personne de Praslin », a expliqué le ministre des Transports, Antony Derjaques.
Selon Seychelles News Agency, le gouvernement prévoit trois lots de terrain disponibles dans le cadre du projet. En plus du port de plaisance et du terminal passagers, qui sera doté d’un parking souterrain, des espaces de bureaux ainsi que des points de restauration, l’infrastructure sera dotée d'installations commerciales et de divertissement.
« Le développement de Kato Nwar sera moderne et répondra aux meilleures normes. Il y aura plus de 50 locaux créés pour que les gens puissent faire des affaires, une fois terminé », a fait savoir M. Derjaques.
Bien que les autorités ne précisent pas le coût du projet, elles s'accordent à dire que c’est « un projet qui rapportera beaucoup d'argent à l'économie de Praslin ». La période de réalisation du port de plaisance est estimée à environ 18 mois.
D’après les données de la Banque mondiale, l’archipel, fortement dépendant du tourisme et de la pêche, détenait, en 2021, le produit intérieur brut (PIB) par habitant le plus élevé d'Afrique (13 306 $). Malgré le fait qu’elle soit la nation la plus prospère d'Afrique subsaharienne, la durabilité de son économie à long terme reste soumise à des risques, du fait du changement climatique.
Jean-Marc Gogbeu
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