(Agence Ecofin) - On ne parlera plus désormais de la Commission des communications du Kenya (CCk). Cette désignation est tomée en désuétude hier, 24 juin 2014, lorsque le régulateur du secteur kenyan des télécommunications est devenu officiellement l’Autorité des communications du Kenya (CAK). Dans ses nouveaux habits, le régulateur a de nouvelles attributions.
D’après Francis Wangusi, le directeur général adjoint de cette institution, « notre nouvelle image est destinée à nous donner une nouvelle perspective dans le traitement des questions relatives au secteur, nous avons plus de pouvoirs, notamment des pouvoirs de poursuite dans les cas d’infractions en matière de règlements de la technologie de l'information et de la communication (TIC), en particulier sur le spectre ». L'Autorité a également été chargée de l'élaboration et de la révision des réglementations sur l'enregistrement de la carte SIM.
Pour améliorer sa surveillance du secteur des télécoms et couvrir tout le pays, la CAK envisage d’ouvrir quatre bureaux régionaux à Mombasa, Kisumu, Eldoret et Nyeri. Elle prévoit aussi d'accroître la pénétration de la téléphonie mobile à 90%, celle du haut débit à 10% et de l’Internet à 70% d'ici 2018. Actuellement, le Kenya compte 31 millions d’abonnés au mobile, 21 millions à Internet et environ 26 millions au transfert d’argent sur mobile.
Afin de garantir la sécurité de toutes ces transactions électroniques et combattre la cybercriminalité, le président de la République, Uhuru Kenyatta, a lancé le cadre national de cyber-sécurité qui inclut la clé d’infrastructure public (PKI) et le centre de coordination de l’équipe de réponse aux incidents informatique du Kenya (KE-CIRT/CC).
Kigali Convention Center, Rwanda - Annual conference and exhibition, which was established in 2005. The largest and most comprehensive knowledge sharing event for digital education, training and skills on the African continent.