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11 octobre, l’importance d’œuvrer pour l’autonomisation des jeunes filles

  • Date de création: 11 octobre 2022 16:46

(KASPERSKY) - Le 11 octobre 2012 : pour la première fois, l’Organisation des Nations Unies appliquait la résolution 66/170 qui proclamait le 11 octobre comme « Journée internationale de la fille » afin de promouvoir l’autonomisation des filles et l’investissement dans ces dernières. C’était il y a 10 ans et force est de constater que si des avancées ont été réalisées, les freins que rencontrent les filles du fait de leur genre sont encore nombreux, et ce, surtout dans les pays dits, en voie de développement. Cette situation est d’autant plus aggravée par les conflits humanitaires, le changement climatique mais surtout par la crise sanitaire mondiale que nous avons connu ces dernières années. Aujourd’hui plus que jamais, il est important de sensibiliser nos sociétés sur cet enjeu crucial afin qu’à chaque étape et niveau de leurs vies, des réponses puissent être apportées.

Cela commence par l’accès à l’éducation. Elles sont 132 millions dans le monde à ne pas avoir accès à l’école. Or l’éducation constitue le premier levier pour faire progresser l’égalité de genre. L’Afrique subsaharienne a les taux les plus élevés sur l’exclusion de l’éducation avec 1 enfant sur 5 âgé de 6 à 11 ans exclu du système scolaire. Cette statistique est plus dramatique pour les filles puisqu’elles sont 9 millions dans cette tranche d’âge à qui ne seront jamais scolarisées contre 6 millions pour les garçons. Cette discrimination a été accentuée par la crise du covid-19 : en effet, l’Unesco souligne qu’en dépit de la réouverture des écoles après les confinements partout dans le monde, 11,2 millions de filles scolarisées avant le covid risquaient toujours en 2021 de ne pas retourner sur les bancs de l’école. Les petites filles sont plus rapidement déscolarisées que leurs homologues masculins.

A cela s’ajoute des difficultés spécifiques : elles sont plus touchées par, l’exploitation sexuelle à des fins commerciales ou encoure l’esclavage domestique. Ainsi, 4,4 millions de filles sont conditionnées au travail domestique informel quand 71% des survivantes d'esclavage moderne sont des femmes. L’Organisation Internationale du Travail souligne que les filles consacrent 40% plus de temps que les garçons au travail domestique informel soit 160 millions d’heures de plus par an. Dans le même temps, l’Unicef souligne que près d’une fille sur 4 âgée de 15 à 19 ans dans le monde ne suit pas d’études, d’emploi ou de formation, contre 1 garçon sur 10.

Et une fois en poste, et passées les premières barrières qui se dressent devant les filles du monde entier, d’autres inégalités demeurent. Une étude que Kaspersky a mené à travers le monde en 2021 pointe du doigt une triste réalité : 47% des femmes estiment que la pandémie a ralenti leurs opportunités professionnelles et que les inégalités et stéréotypes sociétaux ont été exacerbés : les femmes sont disproportionnellement freinées par leur quotidien à la maison, devenu pour beaucoup, lieu de travail. Additionné au fait que moins de 20% des femmes sont incitées à poursuivre des carrières en informatique, soit par manque d’exemples, soit par découragements de la part de tiers jugeant ces métiers inappropriés pour les femmes, le chemin reste semé d’embûches pour espérer arriver à l’égalité des chances et des opportunités entre les hommes et les femmes sur le marché du travail, et dans l’informatique plus spécifiquement. 

En tant qu’entreprise clé dans le numérique et, œuvrant pour l’avenir, Kaspersky travaille depuis longtemps sur le respect des droits des femmes et l’égalité entre les femmes et les hommes. L’entreprise a à cœur de valoriser les parcours et expertises féminines, notamment en s’investissant auprès d’associations engagées pour la mixité. L’entreprise mène aussi de nombreuses campagnes pour valoriser et promouvoir les métiers de la cybersécurité auprès des femmes pour que demain, ces métiers ne souffrent plus d’une inégalité de représentation entre les genres.

Nous avons cherché, à travers le monde, à comprendre ce qui pouvait expliquer Selon les dernières estimations, un peu plus de 20% des professionnels de la cybersécurité dans le monde sont des femmes. C’est une évolution par rapport à quelques années auparavant, mais encore trop peu, pour plusieurs raisons : les talents manquent dans ce secteur et nous ne pouvons pas nous passer de la moitié des talents. Aussi, ces métiers sont stratégiques, passionnants, et en aucun cas déterminés par le genre et les entreprises ont tout à gagner à avoir des équipes mixtes qui sont démontrées plus efficaces. L’éducation primaire, les biais liés à la maternité, la manière dont les opportunités sont présentées aux garçons, comparée à la manière dont elles sont présentées aux filles mais également les stéréotypes qui entourent les métiers du numérique rendent aujourd’hui le secteur moins attractif aux yeux des jeunes filles. C’est pourquoi il est primordial de s’engager avec des actions concrètes pour lutter contre ces inégalités. La thématique de la journée internationale de la fille résonne encore plus fort : « Notre temps est venu. Nos droits, notre avenir. ».

Les filles et les adolescentes d’aujourd’hui sont les artisans du changement de demain. Cette réalité se retrouve sur le marché de l’emploi de notre secteur d’activité : la cybersécurité. Si nous ne permettons pas aux filles dès le plus jeune âge d’accéder à l’éducation comment pouvons espérer faire de nos pays africains des champions du numérique ?

Des initiatives comme « Les jeunes Africaines savent coder » doivent se multiplier – ce projet de l’ONU Femmes, en partenariat avec la Commission de l’Union africaine (CUA) et l’Union internationale des télécommunications (UIT) lancé en 2008 a pour objectif de former les filles africaines à des compétences essentielles en matière de codage et de technologie. Les gouvernements, les organisations internationales, les associations et les entreprises doivent accompagner à ce mouvement en sensibilisant et en formant leurs collaborateurs   sur   ces   problématiques. Ensemble, en apportant notre pierre à l'édifice, nous pourrions contribuer à l'autonomisation des filles, et plus généralement des femmes.

Noémie Minster, Corporate Communications Manager West & Central Africa chez Kaspersky

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