Guinée : l’AFC signe un accord avec Brahms pour cofinancer la construction de la raffinerie pétrolière de Kamsar
(Agence Ecofin) - En Guinée, l’Africa Finance Corporation (AFC) a signé un accord avec Brahms Oil Refineries pour agir comme copromoteur dans le développement et le financement ultérieurs de la raffinerie pétrolière de 12 000 barils par jour qui sortira de terre à Kamsar. L’institution financera également des installations de stockage de brut de 76 000 m3, de produits pétroliers dérivés de 114 200 m3, et une infrastructure de transport.
Il faut rappeler qu’en décembre dernier, Brahms Oil Refineries avait choisi l’AFC comme son conseiller financier sur le projet. Les deux parties envisagent d’opérer le closing financier du projet au cours de l’année prochaine.
« Nous sommes ravis de travailler avec Brahms pour accélérer le développement de ce projet industriel en Guinée, un État membre de l’AFC. La raffinerie de Brahms aura un impact énorme sur le développement du pays », s’est exprimé Amadou Wadda, directeur du développement de projets et de solutions techniques à l’AFC.
De son côté, Daouda Fall, PDG de Brahms Oil Refineries a déclaré que le partenariat avec AFC est une étape importante qui rapproche la société de son objectif d’atteindre la clôture financière au début de 2020 et de démarrer la construction. « Nous bénéficierons grandement de l’expérience de l’AFC dans la mise en place et le financement du projet », a-t-il ajouté.
Il convient de noter que ce projet permettra à la Guinée d’atteindre ses objectifs économiques et de développement, qui sont gravement entravés par l’absence de capacité de raffinage du pays.
L’usine disposera d’une capacité de raffinage équivalant à un tiers de sa demande en produits raffinés, ce qui réduira la dépendance nationale à l’égard des produits raffinés importés. Cela permettra également la création d’emplois directs et indirects et renforcera le développement et la productivité d’autres secteurs, en particulier l’exploitation minière, qui représente aujourd’hui 15,3 % du PIB.
Olivier de Souza
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