(Agence Ecofin) - Les pourparlers entre l’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan, à propos du barrage de Grande Renaissance se sont achevés, plus tôt, ce vendredi, sans que l’accord qui en était attendu ne soit conclu. C’est ce qu’a affirmé Ibrahim Ghandour (photo), le ministre soudanais des Affaires étrangères.
« Nous n’avons pas été capables de parvenir à un accord sur une décision commune et il s’agit de problèmes techniques dont nous ne pouvons pas discuter », a affirmé M. Ghandour, au sortir des négociations.
Rappelons que le barrage de Grande Renaissance est une centrale hydroélectrique de 6450 MW que l’Ethiopie construit sur le Nil, seule source d’eau douce de l’Egypte. Cette dernière craint que sa mise en place ne restreigne son approvisionnement en eau, ce qui a créé un conflit entre les deux Etats. Mars 2015, les parties sont parvenues à un accord, selon lequel une étude sera réalisée par des cabinets sur l’impact du barrage sur l’Egypte, mais jusqu’ici, l’étude n’a pas encore démarré.
Après des complications dues aux cabinets devant effectuer les études, dont une a dû être remplacée, les parties sont actuellement en proie à un problème de désaccord sur certaines spécifications techniques du contrat d’étude d’impact.
Entre-temps, le barrage est déjà réalisé sur fonds propres, à plus de 70%, et aucune nouvelle échéance n’a été fixée pour poursuivre les discussions.
Gwladys Johnson Akinocho