(Agence Ecofin) - La compagnie norvégienne Statoil aurait marqué une pause stratégique, à la suite de l’attaque terroriste de janvier 2013 sur l'usine de gaz d’In Amenas, pour mieux rebondir dans le secteur gazier algérien.
Après une longue hésitation, et liant son retour à la position du groupe britannique BP, elle décide de revenir en force à In Amenas en se dotant d’une division sécurité que dirigera, à partir du 1er juillet, Mme Helga Nes (photo), jusque-là vice-président exécutif à Statoil depuis le 10 novembre 2008.
Sur cette agression, Statoil aurait commandité une enquête interne dont le rapport devrait être présenté au Conseil d'administration de l'entreprise à la mi-septembre. La société norvégienne aurait mis les bouchées doubles afin de reprendre ses activités en toute sécurité. « Jusqu'ici, nous sommes satisfaits des progrès, mais nous devons prendre le temps nécessaire pour compléter toutes les mesures avant qu’une décision de retour du personnel ne soit prise », a dit la compagnie dans un communiqué, selon Maghreb Emergent.
L’usine de gaz de Tiguentourine à In Amenas associe comme partenaires les compagnies Statoil, la britannique BP et l’algérienne Sonatrach.