(Agence Ecofin) - L’Ouganda est un pays enclavé qui possède d’immenses réserves de pétrole brut. Dans le cadre de leur exploitation programmée, le gouvernement a signé un accord avec la Tanzanie voisine pour construire un pipeline qui acheminera le brut.
Le 26 novembre, le secrétaire de presse adjoint de la présidence ougandaise, Farouk Kirunda, a annoncé que le président Yoweri Museveni se rendra en Tanzanie le 27 novembre, pour une visite de travail de trois jours, liée au pipeline est-africain EACOP.
Pendant son séjour, le dirigeant s’entretiendra de l’avancement du projet de construction de l’oléoduc qui relie son pays à la Tanzanie, avec la présidente Samia Suluhu. Il prononcera ensuite un discours lors d’un symposium organisé par le secteur privé sur les possibilités offertes par le projet de pipeline qui aura une longueur de 1 445 km, pour un coût de 3,5 milliards de dollars.
La construction de l’infrastructure a démarré au second trimestre de cette année, mais elle fait face à des difficultés de financement, après que certaines institutions financières s’en soient désengagées, en raison de la pression des environnementalistes. Le tracé a, en effet, été prévu pour traverser des zones sensibles, refuges de plusieurs espèces menacées de disparition. De plus, on estime que les émissions de la construction du pipeline seront très élevées pour les écosystèmes fragiles par lesquels il transitera.
Le projet EACOP devrait créer plus de 5 000 emplois directs et plus de 20 000 indirects.
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