(Agence Ecofin) - Le projet de construction du pipeline ougando-tanzanien dirigé par Total aurait causé des violations des droits de plus de 100 000 personnes en Ouganda. Deux groupes militants français à l’origine de cette révélation, ont mené des démarches pour pousser la société à répondre de cette situation.
Selon un rapport publié le 20 octobre, deux groupes militants français, Friends of the Earth et Survie, ont indiqué que plus de 100 000 personnes ont vu leurs droits bafoués durant la construction du pipeline ougando-tanzanien d’une longueur de 1 445 km, par la société Total en Ouganda.
Ainsi ces groupes militent pour qu’un ordre judiciaire oblige Total à être plus transparent sur la façon dont il lutte contre les impacts négatifs de ses activités sur le territoire ougandais.
La société n’a toujours pas réagi face à ces allégations.
Malgré l’engagement de Total à limiter l’impact de ce projet sur les populations locales et la région en général, les groupes d’activistes français et ougandais jugent que cet objectif de la société est insuffisant.
Il faut savoir qu’un tribunal français avait précédemment jugé qu’il n’était pas de son ressort de juger l’affaire. Les militants ont fait appel de cette décision et un autre jugement est attendu la semaine prochaine.
Notons également qu’en septembre dernier, une étude de la confédération d’ONG caritatives Oxfam International, avertissait que la construction de l’oléoduc ougando-tanzanien risquait de porter préjudice aux communautés locales.
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