(Agence Ecofin) - Les énergies fossiles jouent un rôle important dans le réchauffement climatique. Elles sont à l’origine de 70 % des émissions de CO2. L’AIE recommande un arrêt des investissements dans ces énergies, une option économique non viable, selon l’OPEP.
Selon l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), la feuille de route 2050 de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) affaiblira l’économie mondiale.
L'AIE recommande en effet aux pays l'abandon rapide du pétrole et du gaz pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Une mauvaise option économique, et un objectif irréaliste pour les grands pays pétroliers.
« Lorsque vous privez l'entreprise d'investissements supplémentaires, vous avez des pics importants au niveau des prix », a déclaré Saad Sherida Al Kaabi, ministre de l'Energie du Qatar. Les pays membres de l'OPEP affirment que les prix du pétrole atteindront près de 200 dollars. « Les prix du gaz vont monter en flèche », a averti le vice-Premier ministre russe, Alexandre Novak.
Ce qu'il faudrait faire pour atteindre le #NetZeroBy2050 selon l'@IEA : baisse annuelle de la demande de 4% entre 2020 et 2050 !
— Lucas Mediavilla (@Lucas_Medv) June 11, 2021
Ses prévisions : la demande va retrouver ses niveaux pré-Covid avec 100,6 mb/j fin 2022.
Le monde + que jamais drogué au pétrole #OOTT
Les ministres de l'Energie du Qatar et de l'Arabie saoudite ont annoncé qu'ils continueront à développer leurs installations pétrolières et gazières. Selon eux, la privation de liquidité pour le secteur aurait de graves conséquences.
Les hauts responsables des plus grands exportateurs mondiaux de combustibles fossiles souhaitent que l'industrie poursuive ses investissements pendant plusieurs années supplémentaires. Saad Sherida Al Kaabi a annoncé que le Qatar allait poursuivre son projet d'expansion de gaz naturel liquéfié de 29 milliards $.
Gwladys Johnson Akinocho
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