Maroc : Amina Benkhadra reconnaît une concordance « favorable à l’accumulation d’hydrocarbures »
(Agence Ecofin) - C’est une communication très maitrisée à laquelle se livrent les autorités marocaines à propos du potentiel pétrogazier que les compagnies d’exploration mettent à jour petit à petit.
L’information est lâchée au compte goutte, amortie par un luxe de réserves qui contraste avec les annonces de plus en plus affirmatives des compagnies d’exploration et les approches de moins en moins discrètes des grands acteurs de secteur.
Dans une interview au journal marocain Libération, Amina Benkhadra, directrice générale de l’Office des hydrocarbures et des mines (ONHYM ), reconnait toutefois que « l’offshore Atlantique profond du Maroc, de par son potentiel prometteur, fait partie de ces zones frontières convoitées par les sociétés majors.»
A la question de savoir si le Maroc pourrait, à moyen ou long termes, devenir un producteur de pétrole ou de gaz naturel aussi important que l’Algérie ou la Libye, Amina Benkhadra répond que « les experts internationaux des compagnies qui opèrent en onshore et en offshore marocain concordent à qualifier celui-ci de région potentiellement favorable à l’accumulation des hydrocarbures.»
Respectant toutes les précautions d’usage, la directrice générale de l’ONHYM rappelle que seule une masse critique de forages permettra de confirmer ou non la présence d’hydrocarbures en quantités commercialisables. Elle parle néanmoins « de résultats encourageants des évaluations géologiques et géophysiques » entreprises par les compagnies d’exploration, « aussi bien en onshore qu’en offshore » et forme ses vœux pour que ces évaluations aboutissent « dans un proche avenir à des découvertes à la hauteur de nos ambitions ».
La question du Sahara occidental n’est pas évoquée dans cette interview.
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