(Agence Ecofin) - Le Royaume-Uni a annoncé le 17 mars dernier son intention de suspendre les droits de douane sur 120 produits d’importations, dont les fleurs coupées jusqu’en 2026. Au Kenya, le gel de ce prélèvement laisse augurer de bonnes perspectives pour la filière floricole.
Au Kenya, l’industrie floricole se réjouit de la décision du Royaume-Uni de suspendre les droits de douane sur les importations de fleurs coupées à partir du 11 avril prochain pour une période 14 mois jusqu’en juin 2026. Jusque-là, le pays européen appliquait une taxe de 8 % sur les importations du produit horticole.
Communiquant sur le sujet le 21 mars dernier, l’Agriculture Sector Network (ASNET), l’organisation faîtière du secteur agricole estime que cette mesure pourrait améliorer la performance de la filière kényane sur le marché britannique au cours de la période considérée. « Avec la suspension des droits de douane au Royaume-Uni, nous sommes optimistes quant à l’augmentation des recettes de la filière », ajoute l’ASNET.
En effet, le Royaume-Uni est le deuxième débouché pour les fleurs kényanes après les Pays-Bas. Selon les données compilées par la plateforme Trade Map, le pays a compté pour environ 17,4 % des expéditions en valeur qui se chiffraient à près de 630 millions $ en 2022.
Au Kenya, la floriculture est la deuxième source de revenus agricoles après le thé et fournit des revenus à plus de 200 000 personnes, d’après les données du Conseil floricole (KFC). La première économie d’Afrique de l’Est est le 4ème exportateur mondial de fleurs coupées derrière les Pays-Bas, la Colombie et l’Équateur.
Stéphanas Assocle
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