À l’aube de l’effervescence sur le marché des véhicules électriques, les fournisseurs de divers matériaux affûtent leurs armes pour répondre à la forte demande attendue. C’est le cas des compagnies minières actives dans la production de graphite, matériau utilisé dans les batteries électriques.
L’intérêt montré par le marché pour le graphite incite son propriétaire à voir plus grand. NextSource Materials a en effet annoncé le 23 juin le lancement d’une étude technique destinée à augmenter la production de la phase 2 de sa future mine Molo à Madagascar.
NextSource Materials Initiates Technical Study to Expand Production to at Least 150,000 TPA in Phase 2 of Molo Graphite Mine https://t.co/CJBfVV8Zur pic.twitter.com/0Si3NpJRqd
— NextSource Materials Inc. (@NextSourceMat) June 24, 2021
Alors que l’étude de préfaisabilité publiée en 2019 prévoyait une production annuelle de 45 000 tonnes de graphite SuperFlake pour la phase 2, la compagnie veut désormais plus que tripler ce chiffre afin d’atteindre au moins 150 000 tonnes.
Cette décision sans doute motivée par le récent accord d’approvisionnement conclu avec l’allemand Thyssenkrupp intervient, apprend-on, « après de récentes discussions avec nos partenaires d’écoulement de graphite en paillettes ». « L’objectif de l’étude technique est de déterminer les aspects économiques du projet relatifs à cette augmentation de la production ciblée pour la phase 2 », précise le communiqué de la compagnie.
Notons que la construction de la mine Molo a déjà démarré, pour une entrée en production prévue l’année prochaine. Toujours en 2022, NextSource Materials compte également lancer la construction d’une usine d’anodes de batteries, pour approvisionner le marché des véhicules électriques.
Emiliano Tossou
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