(Agence Ecofin) - Alors que le marché des véhicules électriques et du stockage d’énergie, tous consommateurs de graphite, est en pleine croissance, les compagnies minières cherchent à augmenter leurs productions. A Madagascar, Bass Metals a de quoi entrevoir un futur radieux avec son projet Graphmada.
A Madagascar, le projet de graphite Graphmada héberge plus de graphite que les estimations initiales de Bass Metals. La compagnie a annoncé dans une mise à jour opérationnelle publiée le 16 mars à la bourse ASX une nouvelle augmentation de 41 % à 20,2 millions de tonnes des ressources minérales.
@bassmetals $bsm announces a 41% increase in its #graphite Mineral Resources to 20.2 million tonnes @ 4% TGC.#mining #batteryminerals #expandableshttps://t.co/X2MoUxBHcz
— Bass Metals Ltd. (@bassmetals) March 16, 2021
Si l’on compare cette évaluation aux premières ressources de 5,7 millions de tonnes identifiées au départ à Graphmada, cela impliquerait que la société a presque quadruplé le potentiel initial. Cette performance la place en bonne position pour fournir des produits de qualité au marché en croissance des batteries utilisées dans les véhicules électriques, pour peu que l’entreprise arrive à réaliser les études habituelles et établir une exploitation minière à grande échelle.
Pour rappel, la mine Graphmada est entrée en production commerciale en 2018 avec une usine disposant d’une capacité de traitement annuelle de 6 000 tonnes. Bass Metals a annoncé en 2020 en pleine pandémie de Covid-19 la mise en régime de maintenance et entretien de l’actif. Elle a néanmoins continué ses activités d’exploration dans le but d’identifier des ressources additionnelles et augmenter ainsi ses volumes de production.
Louis-Nino Kansoun
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