(Agence Ecofin) - Balama est la plus grande mine de graphite du Mozambique, plus important producteur africain du minéral essentiel aux batteries de véhicules électriques. En dépit des troubles qui ont affecté l’exploitation en 2022, les volumes produits restent « satisfaisants ».
Au Mozambique, la mine de graphite Balama a livré 163 000 tonnes en 2022 d’après la mise à jour opérationnelle publiée mardi 31 janvier par son propriétaire, l’australien Syrah Resources. C’est plus du double de la production de l’année précédente, soit une hausse de 126 % selon les calculs d’Agence Ecofin.
Cette importante progression peut s’expliquer par les volumes assez faibles livrés en 2021 (72 000 tonnes), une année de transition après la suspension de l’exploitation durant la majorité de l’année 2020 en raison de la pandémie de Covid-19. Notons que les prévisions de production pour 2023 n’ont pas été communiquées.
Toutefois, si la compagnie parvient à maintenir le cap, elle pourrait s’exposer à davantage de profits compte tenu de l’explosion de la demande en graphite. Syrah dispose en effet d’importants partenaires pour écouler le graphite de Balama et ses dérivés.
On compte ainsi parmi eux le géant de l’automobile Tesla depuis la signature en décembre 2021 d’un accord d’approvisionnement, ainsi que le fabricant de batteries lithium-ion sud-coréen, LG Energy Solution, avec lequel l’australien a signé un protocole d’accord en octobre 2022 pour lui vendre du matériau actif d’anode (AAM) produit à l’usine de Vidalia aux Etats-Unis.
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