(Agence Ecofin) - Ce 9 novembre, à Bonn, Abdallah Boureima, président de la Commission de l'UEMOA, a pris la parole au nom de l’UEMOA, de la CEDEAO et de la BOAD, pour rappeler à l’assemblée de la COP 23 que l’Afrique de l’Ouest « est globalement un faible émetteur de carbone mais subit les pires effets des changements climatiques qui entrainent la dégradation des infrastructures, de l’environnement et des moyens d’existence. »
« Bien que les niveaux de vulnérabilité soient différents selon les pays, 6 risques climatiques majeurs ont été identifiés dans l’espace : inondations, sécheresses, vents et pluies violents, chaleurs excessives et élévation du niveau de la mer. Les manifestations de ces risques ont déjà engendré, au cours des trois dernières décennies, de nombreux impacts en l’occurrence la baisse des rendements agricoles, la baisse des niveaux d’eau dans les barrages d’approvisionnement en eau potable, la prolongation de la période d’étiage et la submersion des berges, l’avancée de la mer et la disparition de certaines espèces aquacoles » a déclaré M. Boureima.
En effet, ainsi que le précise l’Accord de Paris, l’essentiel des défis que la sous-région ouest-africaine doit relever a trait aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique, à l’agriculture et à la gestion durable des terres, à la gestion intégrée des ressources en eau, à la lutte contre l’érosion côtière, à la gestion des ressources forestières et halieutiques, à la récurrence des maladies climato-sensibles.
Le président de la Commission de l'UEMOA a également saisi cette tribune internationale pour expliquer les avancées importantes de la sous-région en termes d’intégration économique, politique et sociale, à savoir :
Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.