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« Nous ne voulons pas transformer le Niger en un terrain de guerre par procuration » (Dengiyefa Angalapu, CDD West Africa)

  • Date de création: 03 août 2023 17:54

(Agence Ecofin) - Depuis quelques jours, l’actualité en Afrique est marquée par le putsch au Niger et une possible intervention de la CEDEAO. Politologue et analyste au Centre pour la démocratie et le développement à Abuja, Dengiyefa Angalapu a accepté de répondre aux questions de l’Agence Ecofin sur les enjeux de la crise.

Agence Ecofin : Il y a quelques jours, le général Abdourahmane Tchiani a réalisé un coup d’État et s’est emparé du pouvoir de Mohamed Bazoum au Niger. Un fait qui a surpris plus d’un. Selon vous, qu’est-ce qui a pu mener à une telle situation ?

Dengiyefa Angalapu : Tout d’abord, c’est un incident assez malheureux que nous avons eu au Niger. Un putsch qui vient s’ajouter à ceux de ces deux dernières années. Comme vous le savez, le coup d’État qui s’est produit au Niger le 27 juillet dernier est le septième en Afrique de l’Ouest et du Centre depuis 2020.

L’implication du coup d’État est en fait de grande envergure. Mais si on observe plus attentivement la situation du pays, on se rend  compte que cet État est l’un des plus pauvres. Il est parmi les derniers en termes de PIB par habitant en 2019. Et, dans le dernier index du développement humain, je pense qu’il est classé 189e au plan mondial. Ainsi, le pays était vraiment aux prises avec de nombreux problèmes économiques, ajoutés, bien évidemment, aux nombreux défis sécuritaires.

« Donc, on en est arrivés à un point où les gens ne se soucient pas vraiment du type de gouvernement, qu’il soit démocratique ou militaire, ils veulent juste survivre. » 

Tenant compte de tout cela, les facteurs qui ont favorisé ce coup d’État sont, à mon avis, indirects. Il s’agit essentiellement des questions d’ordres économique, sécuritaire et de sous-développement.

Si on prête attention à la façon dont les coups d’État se sont produits au Mali et au Burkina Faso, par exemple, celui au Niger n’était pas quelque chose de complètement étrange. En effet, les gens étaient insatisfaits et le gouvernement avait peu de liens avec le peuple. Aussi, malgré sa promesse initiale, Bazoum a eu du mal à gérer les défis sécuritaires croissants. Donc, on en est arrivés à un point où les gens ne se soucient pas vraiment du type de gouvernement, qu’il soit démocratique ou militaire, ils veulent juste survivre. 

Æ : Comme vous l’avez dit, les problèmes économiques et de sécurité au Niger ne sont pas nouveaux, mais les putschistes prétendent avoir mené l’action en réponse à la détérioration de la situation. Ils estiment que cela aurait empiré sous Bazoum. Quelle est la réalité ?

DA : Si vous regardez les taux de mortalité au Niger (dues aux attaques terroristes, NDLR), on remarque que les décès ont globalement chuté au Niger depuis trois ans. En même temps, dans certaines régions comme Tillabéri, on découvre qu’il y avait beaucoup de problèmes humanitaires, d’insécurité, un afflux de réfugiés, etc. Et je pense juste que les militaires en ont eu marre. Ils pensaient qu’ils n’obtenaient pas le soutien dont ils avaient réellement besoin.

C’est donc très contextuel, parce que parfois nous n’analysons pas les crises à grande échelle. Il faut se rendre dans les différentes régions pour voir vraiment ce qui se passe. Toutefois, je ne pense pas que ce soit une raison suffisante pour que l’armée prenne le pouvoir.

« Toutefois, je ne pense pas que ce soit une raison suffisante pour que l’armée prenne le pouvoir. »

Il faut aussi examiner les dynamiques internes, les bras de fer qui ont dû se jouer, si oui ou non l’armée a soif de pouvoir depuis très longtemps ; en particulier en analysant certains des précédents négatifs qui ont été créés, en particulier avec des voisins proches comme le Burkina Faso et le Mali, qui sont sous la dictature militaire. Cela pourrait aussi être certains des facteurs poussant à prendre le pouvoir. 

Æ : Bien que la CEDEAO continue de négocier, elle n’exclut pas une intervention armée, comme nous l’avons entendu il y a quelques jours. Pensez-vous que la CEDEAO peut mener une intervention militaire au Niger ?

DA : Tout d’abord, je ne soutiens pas une intervention militaire au Niger. Je ne pense pas que ce soit nécessaire pour la CEDEAO. Je pense qu’il y a encore beaucoup de place pour la diplomatie. Si vous revenez à l’histoire des coups d’État, et même comment la CEDEAO s’est formée, fondamentalement, beaucoup de dirigeants de la CEDEAO à cette époque particulière étaient des chefs militaires. Je pense donc que maintenant que la CEDEAO est allée au-delà d’un simple organisme économique, un organisme qui veut favoriser le libéralisme, qui veut favoriser la démocratie occidentale et tout cela, elle devrait le faire de la manière la plus diplomatique. Parce que cela n’aurait pas de sens pour la CEDEAO d’utiliser la force contre le Niger, alors qu’elle ne l’a pas fait contre le Burkina Faso.

« Parce que cela n’aurait pas de sens pour la CEDEAO d’utiliser la force contre le Niger, alors qu’elle ne l’a pas fait contre le Burkina Faso »

Cela n’aurait pas de sens que la CEDEAO utilise la force au Niger alors qu’elle n’a pas utilisé cette force au Mali. Où était l’institution quand l’armée guinéenne a pris le contrôle du pays ! Je pense vraiment qu’il y a encore de la place pour beaucoup de diplomatie. Il existe encore des canaux qui pourraient être utilisés pour le plaidoyer.

1 homme« Au Nigeria, nous avons eu plusieurs types de coups d'État. Mais à la fin, la démocratie n'a pas été introduite par la force. »

Lorsque les militaires ont pris le pouvoir au Niger, entre février 2010 et avril 2011, en peu de temps le pays est passé à un régime démocratique. Je crois donc qu’il y a encore de la place pour le plaidoyer. Parce que pour moi le plus gros problème avec la CEDEAO est le fait qu’ils ne sont pas très réactifs sur les vrais problèmes. Beaucoup de pays sont confrontés à des problèmes de mauvaise gouvernance, pauvreté, famine, conflit, etc., mais on trouve rarement la CEDEAO dans ces domaines. Certes, la CEDEAO vous donnera l’excuse que les pays sont souverains et qu’il y a une limite à la façon dont ils peuvent se mêler des problèmes des pays. Du coup, ils attendent le moment où la situation se détériore. Ils attendent le moment où les choses tournent pour réagir. Aujourd’hui, ils veulent mettre en place une force, mais où était la CEDEAO quand le peuple se plaignait de la mauvaise gouvernance ? Où était la CEDEAO quand les gens parlaient des processus électoraux imparfaits, les voix dissidentes et tout ça ? Maintenant qu’il y a eu coup d’État, ils veulent réagir. 

« Où était la CEDEAO quand les gens parlaient des processus électoraux imparfaits, les voix dissidentes et tout ça ? Maintenant qu’il y a eu coup d’État, ils veulent réagir. »

On peut comparer cette situation à quelqu’un qui nettoie juste le sol humide alors que c’est son toit qui fuit. Parce qu’il y a des problèmes fondamentaux dans ces pays qui nécessitent l’attention de la CEDEAO, à savoir : rendre les gouvernements responsables, écouter les voix dissidentes, s’assurer que les gouvernements démocratiques ne suppriment pas l’opposition, etc. Ils ne le font pas, mais quand il y a un coup d’État, ils veulent réagir.

« On peut comparer cette situation à quelqu’un qui nettoie juste le sol humide alors que c’est son toit qui fuit. »

Je pense qu’une intervention militaire serait une très mauvaise idée, surtout avec le fait que nous avons maintenant l’implication des forces internationales. Par exemple, nous avons la France et les États-Unis qui mettent tellement de pression sur la CEDEAO. Nous avons la Russie, avec les forces de Wagner, qui offre un soutien subtil à tous ces dictateurs militaires. Nous ne voulons pas transformer le Niger en un terrain de guerre par procuration par la communauté internationale, les puissances occidentales de quelque nature que ce soit. Ce n’est bon pour personne. Nous avons des problèmes de sécurité. Donc je pense vraiment qu’il y a encore de la place pour la diplomatie. Je pense que la CEDEAO devrait être plus démocratique. En fait, l’usage de la force pour promouvoir la démocratie en soi nie le principe. C’est le moment pour nous de connaitre le véritable pouvoir de réconciliation, le pouvoir de résolution des conflits de la CEDEAO.

Æ : Mais ne pensez-vous pas que la réaction de la CEDEAO est justement due à ce qui s’est déjà passé au Burkina Faso, en Guinée et au Mali, et au fait qu’ils veulent mettre fin à cette cascade de coups d’État ?

DA : Oui, je comprends qu’on ne veuille plus de coup d’État en Afrique de l’Ouest, mais il y avait des gens avec qui cela a commencé. Pourquoi ne pas s’occuper de ces personnes avant d’entrer au Niger ? Pourquoi commencer par le Niger et non le Mali ou le Burkina Faso ? Pour moi, la CEDEAO n’a pas su faire entendre sa voix lors des précédents putschs, et donc en ce moment particulier, la justification morale de l’usage de la force sur le Niger devient discutable. Parce que si vous voulez utiliser la force, vous devez utiliser la force avec chaque personne qui possède le même statut. C’est ainsi que vous devenez impartial.

Sinon, l’on pourra interpréter cette réaction de la CEDEAO comme si c’était parce qu’il y a un intérêt occidental spécifique au Niger, et qui rendrait le cas de ce pays désormais différent. C’est un moment où nous avons besoin de mettre notre bonnet diplomatique. Parce que si nous utilisons la force, cela pourrait être contre-productif.

Et n’oublions pas que nous voulons une CEDEAO du peuple. N’oublions pas que peu importe à quel point ces coups d’État sont antidémocratiques, si vous regardez les commentaires sur les réseaux sociaux, vous vous rendrez compte que les gens sont divisés par le putsch. Certes, on peut dire que beaucoup de gens ne soutiennent pas le coup d’État, mais nous voyons aussi beaucoup de gens le soutenir. Alors il faut juste faire attention, car vous verrez qu’au-delà des militaires au Niger, au-delà du Burkina Faso et du Mali qui ont déclaré qu’ils soutiendront le Niger, vous avez encore beaucoup de monde qui peut être mobilisé contre les forces de la CEDEAO, parce qu’ils pensent juste que c’est le moment de la libération et que la CEDEAO veut y mettre un terme. Nous devons donc être très prudents dans la façon dont nous traitons ce genre de question délicate.

Æ : Alors, comme vous venez de le mentionner, les gouvernements du Mali et du Burkina Faso se sont dits prêts à entrer en guerre pour soutenir l’approche nigérienne. Comment analysez-vous cette réaction ?

DA : La CEDEAO ne doit pas jouer le jeu de ces gouvernants. Nous croyons que la démocratie est la meilleure forme de gouvernement. Nous pensons que la démocratie est capable de mieux traduire les politiques du gouvernement en développement. La démocratie est plus responsable. Mais ne la forçons pas. Je pense que c’est un moment où nous avons besoin de beaucoup de dialogue. Si j’étais la CEDEAO, les deux pays avec qui je parlerais seraient le Mali et le Burkina Faso. Parce que le fait est que, dans un conflit, les personnes les plus dangereuses sont les parties de l’ombre. Les personnes que vous ne voyez pas sont les personnes les plus dangereuses. Mais au moins, nous pouvons voir les intentions du Burkina Faso et du Mali maintenant. Peut-être pouvons-nous aussi voir Wagner et la Russie influencer dans une certaine mesure. Je pense que la CEDEAO devrait discuter avec ces parties de la façon dont les choses peuvent être résolues harmonieusement, puisqu’il existe une sorte de relation militaire entre le Burkina Faso, le Niger et le Mali, qui pourrait désormais servir de terrain d’entente, même comme point d’entrée au Niger pour parler de certains de ces problèmes.

« Mais dans les semaines à venir, il deviendra clair qu’ils ne peuvent pas vivre isolés. Ils auront certainement besoin de la CEDEAO. » 

Je ne crois pas que le Niger puisse réellement vivre isolé. Certes, ils disent pas mal de choses. Mais dans les semaines à venir, il deviendra clair qu’ils ne peuvent pas vivre isolés. Ils auront certainement besoin de la CEDEAO. Ils auront certainement besoin d’autres pays. Je pensais qu’il n’y aurait que des sanctions, des sanctions très sévères, mais pas la force militaire. Mais je suis vraiment contre l’usage de la force, car on ne peut pas ancrer la démocratie par la force.

Æ : Selon plusieurs observateurs, la survie de la CEDEAO et la crédibilité de Bola Tinubu en tant que président de la CEDEAO sont également en jeu dans cette nouvelle crise. Pensez-vous que l’organisation sortira affaiblie de cette crise ?

DA : Eh bien, je pense que cela dépend de l’approche. Si la CEDEAO va à l’extrême et utilise la force sur le Niger, et qu’elle ne réussit pas, ce sera un très mauvais précédent, qui mettra en évidence la faiblesse de l’institution. Elle sera vue comme pas très importante, incapable d’imposer l’obéissance. C’est un danger. 

« Mais je suis vraiment contre l’usage de la force, car on ne peut pas ancrer la démocratie par la force. » 

De même, si la CEDEAO ne fait rien à ce sujet, ce sera un aveu de faiblesse qui pourrait encourager de nouveaux coups d’État. C’est donc un très gros dilemme. Mais pour moi, la CEDEAO doit simplement disposer d’un engagement stratégique, pour commencer à voir comment ils peuvent promouvoir les questions de démocratie à travers l’Afrique de l’Ouest. Cela devient urgent, car désormais tout le monde se demande où aura lieu le prochain putsch.

Je crois que peu importe à quel point c’est difficile, nous avons eu des situations où nous avons eu différents types de coups d’État en Afrique de l’Ouest. Au Nigeria, nous avons eu plusieurs types de coups d’État. Mais à la fin, la démocratie n’a pas été introduite par la force. C’est par la négociation et la collaboration que les gens se sont dit, et même les militaires se sont dit qu’il est temps d’organiser des élections et de revenir à un régime démocratique.

La CEDEAO est à une limite maintenant. L’organisation est à bout de souffle, mais elle ne doit pas agir par pulsions. L’institution est à un point où si elle n’agit pas immédiatement, elle paraitra illégitime, impuissante, sans autorité. Dans le même cas, si elle agit trop brutalement et finit par échouer, ce sera la fin de la CEDEAO. Et je pense que ce serait pire.

Æ : Avec tout ce qui se passe, peut-on dire aujourd’hui que la France se fait bouter hors de l’Afrique de l’Ouest ?

DA : Non, je ne pense pas. La France n’a pas besoin d’être ici pour contrôler l’Afrique de l’Ouest. Qu’est-ce qui contrôle l’Afrique ? Qu’est-ce qui contrôle l’Afrique de l’Ouest ? L’investissement dans la production. Vous avez beaucoup d’industries françaises dans différentes parties de l’Afrique de l’Ouest, en particulier la partie francophone de l’Afrique de l’Ouest. Et ces industries sont puissantes. La France viendra donc toujours ici pour protéger sa base productive. Ce n’est donc pas vraiment le problème. Le problème de l’Afrique de l’Ouest n’est pas le fait que la France soit ici ou qu’un autre pays soit ici. C’est le fait que nous ne contrôlons pas notre production. 

« Et ce qui s’est passé, c’est que nous comptons sur les puissances étrangères, que ce soit la France, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la Russie, la Chine, pour exploiter ces ressources pour nous. Nous sommes simplement des pays et des États à la recherche de rentes. »

Même si vous chassez la France, j’entrevois une situation où dans quelques années, peut-être pas si loin, les pays qui chassent la France aujourd’hui iront la rechercher en raison de l’expertise qu’ils mobilisent. Et puis du fait que les forces productives et les industries dépendent des experts français et des capitaux français. Par exemple, si vous regardez ce qui se passe actuellement en Afrique de l’Ouest, c’est comme si vous chassiez la France, pourtant vous vous mettez sous l’influence de la Chine ou de la Russie. Il n’y a donc que vous qui changez de maître.

Il ne s’agit donc pas vraiment de la France. Nous avons un problème en Afrique où la production est simplement à un niveau très primitif. Et ce qui s’est passé, c’est que nous comptons sur les puissances étrangères, que ce soit la France, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la Russie, la Chine, pour exploiter ces ressources pour nous. Nous sommes simplement des pays et des États à la recherche de rentes. Et c’est en fait le plus gros problème. 

« Mais pour l’instant, c’est soit on dit à la France de partir et on se place sous la Russie, soit on dit à la Russie de partir et on se place sous la coupole de la Chine. Quelle différence cela fait-il ? »

Si nous voulons nous développer, c’est à nous de nous tourner vers nous-mêmes et de développer nos forces productives, nos industries locales. C’est la seule façon de nous développer. C’est la seule façon de procéder. Parce que quand vous contrôlez vos industries, quand vous contrôlez les forces productives, lorsque vous êtes capable d’industrialiser à vos conditions, vous n’aurez plus besoin d’eux ici. Mais pour l’instant, c’est soit on dit à la France de partir et on se place sous la Russie, soit on dit à la Russie de partir et on se plaçons sous la coupole de la Chine. Quelle différence cela fait-il ? C’est juste un changement de maîtres d’esclaves.

Propos recueillis par Moutiou Adjibi Nourou


 
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