(Agence Ecofin) - Le Ghana veut certifier la valeur des exportations d’or dans le cadre de ses efforts visant à mieux contrôler le secteur, pour s’assurer que l’Etat reçoit les revenus qui lui sont dus, a déclaré mardi le vice-président Mahamudu Bawumia (photo).
M. Bawumia a indiqué lors d’une réunion régionale sur les secteurs pétrolier et minier que l’administration précédente du Ghana avait permis aux compagnies d’évaluer elles-mêmes l’or produit par leurs mines. Cependant, explique-t-il, la loi ghanéenne exigeait que ce soit la société publique Precious Minerals Marketing Company qui contrôle et valide la production minérale avant l’exportation.
«Nous avons entamé des discussions sur le processus visant à s'assurer que chaque barre d'or qui quitte nos côtes est correctement pesée, testée, valorisée et comptabilisée.», a déclaré M. Bawumia.
Par ailleurs, l’on apprend également que le gouvernement envisage d’adopter une loi stipulant qu’au moins 50% de la production aurifère du pays soit raffiné localement, dans cinq ans.
Le deuxième producteur d’or d’Afrique, qui cherche à mieux contrôler tout son secteur minier, a interdit l’année dernière l’exploitation minière à petite échelle dans le cadre d’une répression générale contre les mineurs illégaux.
En 2017, ses recettes d’exportations aurifères totalisaient 5,78 milliards $, en hausse de 17,6% par rapport à 2016.
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