(Agence Ecofin) - Hormis le transport ferroviaire, le plan national des transports de l’Egypte fait la part belle au développement des infrastructures portuaires. Pour concrétiser son ambition, le pays s’offre l’accompagnement de gros investisseurs spécialisés dans le domaine.
Le ministère égyptien des Transports a annoncé avoir signé 2 protocoles d’accord avec la multinationale émiratie Abu Dhabi Ports Group (ADP), pour des contrats portuaires. La première convention porte sur la gestion et l'exploitation d'un terminal polyvalent au port d'Ain Sokhna. Un port secondaire érigé sur la mer rouge, au sud du canal de Suez, et qui a fait l’objet de récents travaux de modernisation qui ont coûté environ 520 millions $.
« La signature de cet accord s'inscrit dans le cadre de la réalisation d’un programme du ministère des Transports visant à achever le développement du port d'Ain Sokhna pour desservir le trafic commercial entre l'Asie du Sud et de l'Est, l'Europe du Sud et de l'Ouest, et l'Afrique du Nord », indique le communiqué du ministère.
Le second protocole d'accord concerne le développement du transport maritime de passagers et la construction d’un port fluvial à Minya, situé à 245 km au sud du Caire. Ce projet intègre notamment « la construction d'un silo pour stocker et exporter du sucre via le port de Damiette », précise le communiqué.
AD Ports affiche un certain intérêt pour l’exploitation des ports égyptiens et consent à faire de gros investissements pour rivaliser avec les grands groupes déjà présents sur ce marché. En novembre 2021, en signant une convention avec Egyptian Group for Multipurpose Terminals pour exploiter le terminal polyvalent du port de Safaga, le groupe avait promis d’investir 500 millions $ dans l’industrie portuaire égyptienne courant 2022.
Henoc Dossa
Windhoek - Namibie