(Agence Ecofin) - Pour financer durablement les reformes structurelles de son économie, l’Egypte vient de refuser un prêt relais du Fonds monétaire international de 750 millions $ qu’il juge trop « mimine » et revendique une enveloppe de 4,8 milliards $.
« Nous avons fait ce qu'on attendait de nous en termes de programme de réforme économique et sociale… Il est de notre droit, en tant que nation souveraine et en tant que pays membre du FMI, de recevoir 300% de notre quota soit 4,8 milliards $ » a indique mardi le ministre des finances égyptien Al Morsi al Sayed Hegazy.
Ce prêt relais (Rapid Financing Instrument-RFI) aurait permis une intervention rapide du FMI pour soutenir la balance des paiements avant que le pays n’achève ses négociations avec le fonds.
14,5 milliards $ seraient nécessaire pour financer le programme de reforme basé notamment sur la réduction des subventions à l'énergie, l’augmentation des recettes fiscales et la relance des projets d’infrastructures. L’Egypte est en récession depuis le soulèvement populaire qui a renversé Hosni Moubarak en février 2011. Le taux de croissance du PIB en 2012 anticipé était de 2%.
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