(Agence Ecofin) - En Afrique du Sud, l’Alliance démocratique, le principal parti de l’opposition, a annoncé que la ministre de l’énergie, Tina Joematt-Pettersson, a informé un comité parlementaire que la prochaine phase du programme nucléaire était reportée sine die. La ministre aurait en effet déclaré que la date butoir du 1er avril, fixée pour le lancement de la procédure de sélection, n’avait pas pu être respectée et qu’aucune autre n’avait été fixée.
Cela veut dire que « cette procédure de sélection est maintenant dans les limbes.», a déclaré l’Alliance dans un communiqué. Le parti craint que le processus de choix des entreprises devant mettre en place le programme ne soit entaché de fraude.
Le pays a enclenché un programme de mise en place de centrales nucléaires d’une capacité d’environ 9 600 MW, d’ici 2030. Ce programme qui soulève un grand nombre de protestations, coûtera environ 70 milliards au pays.
« La déclaration d’aujourd’hui [le retard dans le processus, ndlr] est une victoire pour le peuple sud-africain qui ne peut se permettre un programme nucléaire mal avisé et très coûteux. L’Alliance démocratique ne se reposera pas avant l’abandon de cette entreprise.», a déclaré Gordon Mackay, l’un des responsables du parti.
Gwladys Johnson