(Agence Ecofin) - Apres la nomination dimanche 24 juin de l’islamiste Mohamed Morsi comme nouveau président égyptien, les instituions financières internationales se pressent de renforcer les mesures sociales du pays arabe le plus peuplé.
Dimanche 1er juillet, la ministre de la coopération internationale Fayza Aboul Naga a signé un accord avec la Banque islamique de développement (BID), destiné à l'achat de produits pétroliers et alimentaires. Cette assistance financière permettra de sécuriser pour un temps les importations et de maintenir le système de subvention. La BID met à disposition 1 milliard $ aux organismes publics égyptiens chargés des importations de produits pétroliers et alimentaires.
Jeudi 28 juin, la Banque mondiale a affirmé sa volonté d’accompagner toute création immédiate d’emplois grâce au lancement d’un programme de grands travaux au sein des communautés les plus vulnérables. Inger Andersen, vice-présidente de la Banque mondiale pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord commente : « Nous allons continuer à offrir diverses formes d’aide pour soutenir l’Égypte dans sa transition historique… Notre stratégie traduit la ferme volonté des nouveaux acteurs de l’Égypte de donner priorité à la création d’emplois et à la réalisation de réformes pour améliorer la gouvernance. La Banque mondiale demeurera bien sûr à l’écoute et prête à répondre aux nouvelles demandes émanant du gouvernement».
L’Egypte traverse une grave crise financière accentuée par une baisse des réserves de change, une détérioration du déficit budgétaire accentuée par un ralentissement du tourisme et des investissements privés.
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