(Agence Ecofin) - Au Kenya, l’avocat est la star du segment des fruits. Dans une industrie où les opportunités commerciales foisonnent avec la forte demande internationale, la récolte immature est un défi majeur pour les acteurs.
Au Kenya, les autorités viennent de prendre de nouvelles mesures pour lutter contre la vente des avocats à un stade précoce. Selon l’Autorité de l’agriculture et de l’alimentation (AFA), les variétés Hass et Fuerte destinées à l’exportation devront désormais afficher un taux minimal de matière sèche de 24 %.
Un tel seuil permettra de s’assurer de la bonne maturité du fruit tropical et de garantir sa conformité aux exigences du marché international. D’après Benjamin Tito, responsable du directoire de l’horticulture (HCD), la démarche vise à préserver l’image de qualité du fruit kenyan qui a été écornée sur des marchés comme l’Union européenne (UE) et les Emirats arabes unis avec la récolte immature des fruits.
Pour faire face à la recrudescence du phénomène, une interdiction générale avait été imposée sur les expéditions d’avocats le 15 novembre 2021 avant d’être levée en mars dernier. Plus globalement, le pays qui est déjà le premier exportateur africain a l’ambition de jouer un plus grand rôle dans le commerce mondial du fruit dominé par le Mexique et le Pérou.
En 2021, le Kenya a écoulé 117 000 tonnes d’avocats sur le marché international.
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